Salut,
Je vais essayer "d'en remettre une couche" pour voir si ça clarifie :
D'un coté, tu as l'intégrale
\,dx)
que tu veut calculer et d'un autre coté, tu as la formule d'intégration par parties qui te dit que
v(x)\,dx\!=\![u(x)v(x)]_a^b-\int_{a}^{b}u(x)v'(x)\,dx)
(qui est en fait une façon à peine différente d'écrire que (uv)'=u'v+uv').
Et tu te pose la question de savoir "qui est qui" là dedans et... la réponse est extrêmement simple :
La formule d'intégration par partie, elle est, heureusement, valable pour n'importe quelle fonctions (régulières) u et v donc tu peut prendre absolument n'importe quoi pourvu que le produit u'(x)v(x) soit bien égal à la fonction que tu cherche à intégrer.
Par exemple, tu pourrait parfaitement prendre :
(a) u'(x)=1 ; v(x)=
)
(b) u'(x)=
)
; v(x)=1
(c) u'(x)=

; v(x)=
)
(d) u'(x)=x ; v(x)=
}{x})
(d) u'(x)=
})
; v(x)=
})
etc, etc, etc...
Ensuite, la VRAIE question, c'est de comprendre pourquoi on fait un certain choix plutôt qu'un autre (ici, par exemple, seul le choix (a) est judicieux) et de nouveau la réponse est on ne peut plus simple : dans l'intégration par partie, déjà, pour pouvoir mener les calculs, il faut connaitre une primitive du terme qu'on a choisi de prendre pour u'(x) donc par exemple, ça élimine les choix du style du (b) ou du (e) où on ne connait pas de primitive de u.
Ensuite, il faut bien voir qu'à droite du = (dans une intégration par parties), il y a de nouveau une intégrale et qu'évidement, si cette nouvelle intégrale est plus compliquée que celle de départ, ce qu'on aura écrit sera parfaitement juste, mais ça servira à que dalle. Donc pour que ça serve à quelque chose, il faut non seulement que l'on puisse trouver une primitive u de u', mais aussi que le produit uv' soit "plus simple" que le produit de départ u'v. Et là, si tu regarde tout le choix proposés ci dessus, tu constatera que
le seul et unique cas où le uv' d'arrivé est (nettement) plus simple que le u'v de départ, c'est le choix (a).
Et si on veut revenir au problème de départ, ça s'explique par le fait que la fonction ln est une fonction "compliquée", mais dont la dérivée est simple,
donc il faut absolument poser v(x)=ln(???) pour que le v' soit plus simple que v (tu vérifiera que, si on prenait par exemple v(x)=x.ln(???), le ln ne disparaitrait pas complètement dans le v'(x).
Et pour continuer dans la liste des "on a le choix", il faut aussi se rendre compte (il y a des exercices où ça sert) que lorsque l'on dit par exemple que l'on prend u'(x)=1, il y a plusieurs choix pour u(x). Le premier qui vient à l'esprit est évidement u(x)=x, mais on pourrait parfaitement prendre u(x)=x-5 ou bien u(x)=x+17 si ça facilitait les calculs (ce qui n'est pas le cas ici) : essaye si tu veut avec u(x)=x+1 pour vérifier que ça donne bien le même résultat (après un peu plus de calculs).
En résumé, l'intégration par parties, ça fait partie des outils extrêmement simple du calcul intégral dans le sens qu'il faut même pas une ligne pour justifier que cette égalité est valable. Sauf que d'un autre coté, c'est un outil compliqué, dans le sens qu'il y a des tas de contextes relativement différents où c'est extrêmement utile donc qu'on met un bon moment à comprendre toute la "puissance" de l'outil en question (i.e. à voir l'ensemble des exercices où c'est utile de faire des i.p.p.).