Dans ce cas, part sur ce que j'ai mis dans mon précédent message :
I) On part d'un graphe (non orienté) et on suppose qu'il possède un cycle Eulérien, c'est à dire un chemin passant une fois et une seule par chaque arrête. On considère que ce chemin est parcouru dans un certain sens.
1) Que peut on dire du nombre de fois où le chemin arrive à une arête donnés
par rapport au nombre de fois où il part de cette même arête ?
2) Que peut-on en déduire concernant le degré du sommet en question ?
3) Montrer que, si aucun sommet n'est isolé (i.e. de degré 0), le graphe est forcément connexe.
II) Réciproquement, on part d'un graphe (non orienté)
connexe et on suppose que tout les sommets sont de degré pair. Partant d'un sommet quelconque
on parcours une arêtes de
vers un certain somme
puis une arrête
différente de
à
, etc (en ne reprenant jamais une arête déjà utilisée).
1) Pourquoi le processus est-il forcé de s'arrêter ?
2) Montrer qu'à la fin, lorsque l'on est bloqué, c'est qu'on est forcément revenu à
.
3) On suppose que le circuit ainsi construit ne passe pas par toutes les arrêtes.
3)a) En utilisant la connexité du graphe, montrer qu'il y a au moins un des sommets parcourus
sur lequel toutes les arêtes n'ont pas été utilisées.
3)b) En déduire que l'on peut construire un autre circuit partant de
(et revenant à
) ne passant par aucune des arrêtes déjà utilisées.
3)c) Conclure.
Dans le cas des chemins Eulérien, même démarche pour la première partie et, pour la réciproque,, on peut simplement rajoute une arrête "fictive" pour rendre les degrés des sommets pairs.