Pseuda a écrit:Ceci veut dire que pour toi, quotienter Z pour obtenir N, ce ne serait pas une bonne idée parce que N n'est pas un groupe ? Il me semble que les angles géométriques sont une réalité géométrique (la Palisse n'aurait pas dit mieux), et qu'il est plus qu'intéressant d'en tenir compte. La géométrie a d'ailleurs débuté comme cela (les éléments d'Euclide) : que fais-tu de la géométrie euclidienne vue au collège , de la trigonométrie dans le triangle, etc ... ?
Déjà, effectivement, de quotienter Z pour obtenir N, ça me semble totalement absurde : la logique veut que, partant d'un N "connu" (naïf ou axiomatique) on
construise ensuite Z et j'imagine plus que difficilement qui que ce soit prétendre que, que ce soit au niveau naïf ou niveau formel ce soit intelligent de partir de Z pour constuire N. Donc je persiste : dans ce sens c'est complètement couillon.
Sinon, remettons les choses "à plat" : ce que j'avais cru comprendre du débat, c'était que la question était "
comment démontrer proprement que les 3 angles d'un triangle sont "de même type" (i.e. sans faire appel à du "ça se voit").
Enfin, concernant ta dernière phrase, autant je vois un rapport direct entre la question en rouge et "est-ce que les angles géométriques permettent de montrer
proprement les choses", autant je n'en voit absolument aucun avec la question "est ce que les angles géométriques sont une
réalité", ou "ont-ils été utile dans la vision grecque de la géométrie".
Et il me semble que ça fait au moins dix fois que je m'échine à essayer de te le faire comprendre que, si l'objectif est de faire quelque chose de "propre" (i.e. qui ne repose pas sur du "on voit sur la figure que...) ben les angles tels qu'on les voit au collège, tu peut effectivement les mettre directement dans une poubelle (et, bis et répéta, cette constatation
n'a absolument rien à voir avec la question de savoir si c'est malin ou pas de l'enseigner tel qu'on l'enseigne mais uniquement avec le coté indéniable que le point de vue du collège, c'est "on voit sur le dessin que...")
Pseuda a écrit:non, c'est statique, et on ne fait qu'un seul tour au maximum (??? tu as oublié ça ?)
Ah, ça, je peut te garantir que si à un moment quelconque de ma vie, j'avais eu un point de vue sur les angles me permettant de différencier, comme toi ,un angle de -pi/2 avec un angle de 3pi/2, ben je m'en souviendrait. Bref, c'est très clairement pas un problème de mémoire : la vision des angles tels qu'il sont enseignés aujourd'hui n'a visiblement aucun rapport avec ce qu'ils représentaient à mon époque et j'aimerais simplement comprendre le point de vue actuel sur la question. C'est tout.
Pseuda a écrit:c'est les deux, tout est confondu, un angle, son représentant et sa mesure ; comme pour les vecteurs quand on écrit
, on confond un vecteur et son représentant figé dans le marbre, (mais par contre, pas sa mesure).[/color]
Effectivement, a mon époque c'était indubitablement présenté de façon différente : un vecteur, c'était une classe de bipoints modulo la relation d'équipollence et il ne risquait d'y avoir de confusion vu qu'il y avait deux mots différents "bipoints" et "vecteurs" on prenait un bipoint (A,B) et la classe d'équivalence de ce bipoint était noté
et appelée "vecteur AB".
Et si tu veut mon avis (que je partage avec moi même), il faut pas s'étonner qu'avec un tel point de vue il y ait une sacré proportion de bachelier depuis une dizaine d'année (en tout cas de ceux qui finissent sur les banc de la fac. de math) qui ont a peu prés rien capté à la notion de vecteur : si nulle part tu ne fait allusion (implicitement ou pas) à la notion de quotient, je vois pas comment ça peut passer.
Ou alors, c'est comme les angles au collège définis comme des "couples de demi droites" : ça passe à force de faire des exo. en jetant le plus vite possible tout ce qu'on a pu te raconter concernant une prétendue définition du bidule.
Et ça expliquerais en grande partie le fait que les L1, quand on leur dit que le premier truc à connaitre, c'est
les définitions, ils te regardent avec des yeux ronds...