Nightmare a écrit:Que pourrait nous montrer l'histoire sur un sujet actuel? Se basait sur des faits anciens pour argumenter sur un comportement nouveau, ça ne me semble pas être le meilleur argument.
Les derniers rapports du HCE datent de 2011 : les enquêtes effectuées sont loin de s'avérer anciennes ! :hein:
Nightmare a écrit:Cependant, je ne nie pas qu'il existe des têtes bien pensantes en nombre non négligeables, mais ce ne sont souvent pas ces têtes là qui râlent...
Il n'y a guère de fumée sans feu en l'occurrence quand les associations comme:
Lire-écrire montent au créneau.
Nightmare a écrit:Quel est donc le rapport entre le gabarit du contenu et le niveau scolaire? Tu fais là un amalgame que justement beaucoup font et qui est la cause de cette opinion générale négative envers les programmes. Ce n'est pas parce qu'en on apprend plus qu'on en sait plus, tout dépend de la manière dont on apprend.
C'est sous cet angle que se développe les nouveaux programmes, dans l'optique de diminuer le nombre
de notion à acquérir tout en assurant que celles qui persistent sont bien maîtrisées.
Détrompe-toi : je ne fais aucun amalgame par ici et vraisemblablement n'as-tu pas observé les résultats
produits par une telle réduction programmée des savoirs : ceux-ci plaident tous en faveur du précipice ! :mur:
Nightmare a écrit:Je ne prône pas la perfection des programmes, loin de là, mais je m'attaque à cette fausse idée que la
diminution du contenu implique une diminution du niveau.
Un exemple : les notes du baccalauréat sont toutes relevées lors d'une double correction et les notes en-
dessous de 08/20 doivent être justifiées (plus de 0 ou 4 à une copie) : le taux de 85% doit être atteint. :help:
Nightmare a écrit:Et concernant la disparition de toutes ces notions que tu cites en dernier, étrangement si cher à
beaucoup de mathématiciens/parents surement nostalgiques, ça fait là encore partie du syndrome de
croire qu'on en sait plus en en apprenant plus. Sauf qu'ici, nos "têtes bien pensantes" se sont
toutes accordées à dire que ces programmes étaient une énormité à ne pas reproduire.
Les mathématiques modernes (théorie des ensembles et des corps) étaient acquises en 6ème/5ème
durant les années 70/80. Ayant fait ma scolarité dans les DOM-TOM, elles ont été maintenues longtemps. :ptdr:
Personnellement, j'estime leur apprentissage fondamental et m'insurge contre leur disparition des lycées.
Peux-tu fournir une preuve formelle et pratique qu'en apprenant toujours moins, on en sait encore plus ? :doh: