mathelot a écrit:Bonsoir,
tu peux te renseigner sur l'écrivain marcel Proust dont l'oeuvre de fin de vie "à la recherche du Temps perdu"
traite des liens existant entre le Passé et les sensations. Le temps de l'écrivain n'existe que grâce à la mémoire.
Il existe plusieurs définition du Temps:
- la théorie de la relativité restreinte (1905) et la théorie de la relativité générale (1915) par Albert Einstein
définissent l'espace temps. Le temps est une quatrième dimension, imbriquée avec les trois coordonnées spatiales.
- le temps défini par une répétition, une périodicité de systèmes matériels: par exemple, j'ai une montre à l'ancienne avec une aiguille , appelée troteuse, qui marque les secondes et fait le tour du cadran en soixante secondes.
Disons que si la durée de la vie humaine ne dépasse pas 85 ans en moyenne, alors
la durée d'une vie est de
tours de cadrans soit 44 676 000 minutes.
Une mesure du temps étant défini comme le comptage d'une période d'un système physique périodique.
En ce qui concerne le Temps humain, l'écoulement du temps va de pair avec une dégradation du corps humain,
une dégradation de l'organisme.A partir d'un certain âge, la maladie s'installe, les organes (coeur,os,cerveau,poumons, muscles,lymphe,intestins) se dégradent et l'organisme se comporte comme une vieille voiture, avec son cortège de pannes, pour finir , non pas à la casse mais au cimetière.
Le soleil, source de vie sur Terre, est une naine jaune, qui évoluera en naine rouge, puis explosera en terminant sa vie. Ainsi, tout sur Terre mourra un jour, y compris le Soleil. Ce n'est qu'une question de temps.
On dit parfois que l'Etre humain est le seul animal qui est suffisamment intelligent pour savoir qu'il est mortel. C'est une idée fausse, de nombreuses espèces animal ont un instinct de mort.
Pour te guider dans tes recherches, tu peux taper sous Google, les mots-clés:
"le temps chez ..."
et remplacer les petits points par les noms de philosophes que tu connais:
"le temps chez Bergson"
"le temps chez Kant"
"le temps chez Sartre", chez Husserl, Heidegger,Aristote, etc..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Heidegger ... n_du_temps
Autre problèmatique. Si tu as vû l'ensemble des nombres réels en mathématiques, tu sais qu'à chaque nombre, on peut lui associer un point sur la droite réelle (après avoir défini une graduation) Est il judicieux de représenter le temps par un axe des réels ?
mathelot a écrit:re,
pour la thèse, le temps qui passe nous conduit à la fin de vie, donc au desespoir. pour l'antithèse,qu'est ce que les civilisations ont inventé pour lutter contre ce désespoir ? essentiellement, le respect des traditions et le fait d'avoir des enfants . Ces aspects là viennent à la conscience du narrateur. ceci dit, comme il s'agit de faire une dissertation philosophique, il faut aller voir ce qu'ont écrit les philosophes à ce sujet.
Je t'écris une liste de philosophes à questionner: Aristote, St Thomas, Bergson,Kierkegaard,Husserl,Heidegger,Sartre,Nietzche, peut être même Cioran qui a écrit sur le desespoir.
Sous Google, tu tappes leur nom avec le mot-clé "Temps" pour voir ce qu'ils ont écrit et s'ils ont réfléchi aux conséquences de l'écoulement du temps.
emmilli1e a écrit:Bonjour, je viens de m'inscrire sur cette plateforme pour m'aider avec une question de dissertation sur laquelle je bloque…
"l'écoulement du temps doit-il être pour nous sources de désespoir ?"
Si quelqu'un pourrait m'aider, je lui serais reconnaissante.
mathelot a écrit:re,
pour la thèse, le temps qui passe nous conduit à la fin de vie, donc au desespoir. pour l'antithèse,qu'est ce que les civilisations ont inventé pour lutter contre ce désespoir ? essentiellement, le respect des traditions et le fait d'avoir des enfants . Ces aspects là viennent à la conscience du narrateur. ceci dit, comme il s'agit de faire une dissertation philosophique, il faut aller voir ce qu'ont écrit les philosophes à ce sujet.
Je t'écris une liste de philosophes à questionner: Aristote, St Thomas, Bergson,Kierkegaard,Husserl,Heidegger,Sartre,Nietzche, peut être même Cioran qui a écrit sur le desespoir.
Sous Google, tu tappes leur nom avec le mot-clé "Temps" pour voir ce qu'ils ont écrit et s'ils ont réfléchi aux conséquences de l'écoulement du temps.
mathelot a écrit:Beagle a trouvé de quoi alimenter l'antithèse de ta rédaction : la vie étant brève, elle nous oblige à vivre intensément
Ben314 a écrit:Salut,
Je me rappelle plus franchement de ce qu'on faisait en Philo. à mon époque (faut dire aussi que j'y ai pas beaucoup foutu les pied dans le cours de philo. de terminale . . . )
Mais en regardant le "corrigé" proposé par le lien de mathelot, il y a un truc qui m'estomaque un peu : c'est la vision purement nombriliste de la réponse (Moi Moi Moi Moi . . .) que ce soit dans la thèse ou dans l'antithèse.
Je me doute que c'est on ne peut plus dans l'air du temps de considérer que le monde tourne autour de son propre nombril, mais que ça ait atteint y compris la philosophie, ça me surprend quand même un peu.
Parce que, personnellement, dans "l'antithèse" consistant à imaginer les conséquence d'un "non écoulement du temps", ben le truc qui me viendrait à l'esprit, bien avant ce qui concerne mon propre nombril, c'est que ça aurait comme conséquence la non évolution du vivant : si les être vivants (donc en particulier moi) ne mourraient pas, ben on en serait toujours (au mieux) à des êtres unicellulaires sur la planète [qui seraient en particulier bien incapable de faire de la philosophie . . .]
Ben314 a écrit:Salut,
Je me rappelle plus franchement de ce qu'on faisait en Philo. à mon époque (faut dire aussi que j'y ai pas beaucoup foutu les pied dans le cours de philo. de terminale . . . )
Mais en regardant le "corrigé" proposé par le lien de mathelot, il y a un truc qui m'estomaque un peu : c'est la vision purement nombriliste de la réponse (Moi Moi Moi Moi . . .) que ce soit dans la thèse ou dans l'antithèse.
Je me doute que c'est on ne peut plus dans l'air du temps de considérer que le monde tourne autour de son propre nombril, mais que ça ait atteint y compris la philosophie, ça me surprend quand même un peu.
Parce que, personnellement, dans "l'antithèse" consistant à imaginer les conséquence d'un "non écoulement du temps", ben le truc qui me viendrait à l'esprit, bien avant ce qui concerne mon propre nombril, c'est que ça aurait comme conséquence la non évolution du vivant : si les être vivants (donc en particulier moi) ne mourraient pas, ben on en serait toujours (au mieux) à des êtres unicellulaires sur la planète [qui seraient en particulier bien incapable de faire de la philosophie . . .]
mathelot a écrit:re,
un texte à propos d'Emil Cioran et du temps:
https://books.openedition.org/pum/9350
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