> C'était une idée que d'écrire A^n = PD^nP^-1
> où P étaient la matrice de passage pour diagonaliser.
>
> Mais je me disais qu'alors exprimer la norme de A^n serait difficile vu
> que les matrices P étaient mal connues, la norme de A^n serait donc
> une combinaison linéaire des coefficients de D^n au moyen de ceux de P.Je crois qu'on peut s'en sortir en partant de la même idée de fond (
j'espere que je vais pas encore dire des bétises
).
En effet si R est semblable à A A=P^(-1)RP alors ({A^n ,n relatif } est
fermé) est équivalent à ({R^(n), n relatif} est fermé) ( vérification
immédiate on prend des suite convergente et on multiplie par P et P^(-1) là
où il faut ).
On peut donc travailler avec des matrices réduites.
On sait par discussion sur le polynôme caractéristique que les matrices de
M2(R) sont semblables à trois types de matices : soit [[a1,0],[0,a2]] (
discriminant positif strictement ), soit [[a1,1],[0,a1]] (discriminant nul )
soit [[a,-b],[b,a]] (discriminant négatif strictement ) avec a1, a2, a, b
réels ( on peut même imposer b>0 ).
On étudie les cas 1 par 1 pour faciliter les choses on prend comme norme le
sup des valeurs absolues des coefficients.
Dans le 1er cas R=[[a1,0],[0,a2]] donc R^n=[[a1^n,0],[0,a2^n]] avec a1*a2=1
puisque A n'est pas I ou -I on a soit |a1|>1 soit |a2|>1 quitte à les
echanger disons |a1|>1 on a alors ||R^n||=|a1|^n (n>0) et ||R^n||=|a2|^n
(n2
( discrimiant >0)
Si R=[[a1,1],[0,a1]] alors a1=1 ou a1=-1 ( a1^2=1) donc R=[[1,1],[0,1]] ou
[[-1,1],[0,-1]] donc R^n=[[1,n],[0,1]] ou [[(-1)^n,n*(-1)^(n+1)],[0,(-1)^n]]
dans tout les cas on remarque encore que toute suite convergente est
stationnaire donc l'ensemble est aussi fermé si |Tr(A)|=2
Enfin si Tr(A)=2 ou ( |Tr(A)|<2 et arccos(Tr(A)/2)
appartient à Pi*Q )
Bon c'est pas terrible comme cns mais bon ...