Raoul a écrit:
> Cyril Vandercolden wrote:
>
> [color=green][color=darkred]
>>>"Nombres relatifs" n'est pas usité et ne veut rien dire.>>
>> Je suis d'accord, mais quid des programmes ?[/color]
>
>
> Il y a eu une époque où on distinguait en cinquième l'ensemble des
> décimaux, noté avec un D de ronde, et l'encemble des décimaux relatifs
> noté avec un D double barre.
>
> Les matheux n'aiment pas trop l'ensemble des décimaux, ensemble batard,
> qui n'apporte rien en terme de structures, par rapport aux extensions
> N->Z qui rend partout définie la soustraction, Z->Q, etc...
>
> Si l'on distinguait, c'était par soucis de progression pédagogique : les
> naturels servent à compter des objets, les décimaux à approximer des
> longueurs, la notion de signe n'intervenant qu'après, on définissait
> alors entiers et décimaux relatifs (introduire les rationnels, puis les
> rationnels relatifs, est aussi possible, puisque la nécessité de
> fractionner doît être antérieure à celle de relativiser dans l'esprit
> des élèves)
>
> [/color]
Un peu d'histoire des maths montre que ces deux 'nécessités' sont
présentes en parallèle dans l'émergence des techniques calculatoires et
des ensembles de nombres. C'est peut être les types d'activités
socialement dominantes qui mettent plus ou moins en avant l'une ou
l'autre ? L'argument 'structurel' n'est ainsi mis en avant que depuis
Bourbaki. Pourtant travailler dans les décimaux permet d'en montrer les
limites et donc de renforcer (du moins pour les curieux(ses)) la
question de leur 'fermeture' pour les opérations courantes. Les 'réels'
le sont parce qu'ils permettent d'exprimer TOUS les résultats de
l'observation ! (oui je sais Papa était physicien

).
PAUL