Un exercice intéressant.
Soit
Alpha a écrit:Après avoir réfléchi 2min, il me semble qu'un sens est évident :
si f² s'écrit sous la forme g²+h², alors si f(x) s'annule alors [g(x)]² = -[h(x)]², ce qui n'est possible que si g(x) = f(x) = 0 ou si g(x) est complexe.
- Si pour toutes les racines de f, g(x) = h(x) = 0, en supposant par ex que deg(g) > deg h, comme manifestement deg f >= max (deg g, deg h), l'ensemble des racines de h est inclus dans l'ensemble des racines de g qui est inclus dans celui des racines de f, autrement dit, h divise g qui divise f.
Ecrivons par ex f(x) = k(x)*g(x) et g(x) = l(x)* h(x).
alors [f(x)]² = [l(x)h(x)]² + h(x)² = h(x)² [1+l(x)²]
Puisque h divise strictement f et a donc moins de racines que ce dernier, 1+l(x)² doit s'annuler, ce qui n'est possible que si f a des racines complexes.
- Si g(x) est complexe pour x racine de f, alors x est complexe.
Donc si f est un polynôme à coefficients réels, on ne peut pas écrire f = g² + h² où g et h sont des polynômes à coefficients réels de degrés différents.
Matt_01 a écrit:Yep, j'avais réussi ce sens là aussi
Par contre je trouve que tu compliques un peu les choses, même si l'idée est sensiblement la même :
Soit f de degré n, admettant n racines réelles. Supposons que f²=g²+h² avec g,h polynomes réelles (on suppose deg g < deg h)
Alors deg g < deg h <= deg f = n
De plus, on montre que toute racine de f est racine de g et h.
Or on a montré que deg g<n donc g admet moins de n racines.
On a donc une contradiction et f² ne peut s'écrire sous cette forme.
Zweig a écrit:oùet
sont des polynômes à coefficients réels tels que
.
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