Je viens de réfléchir (ça m'arrive). On peut se servir de la théologie pour résoudre le problème.
Je vous parlais des phénomènes d'ubiquité dans les possessions démoniaques. Merci à Lucifer, pour le coup.
Mathématiquement, n'importe quel calcul sur la feuille peut être considéré comme un être ou un objet métaphysique. Il y a un potentiel de probabilité pour qu'il existe à un autre endroit (bilocation) ou dans une infinité d'endroits (ubiquité) simultanément selon des conditions dépendant d'une infinité de paramètres (univers parallèles)
sans toucher à la réalité dont l'esprit humain ne peut calculer la probabilité d'existence(s). Comme c'est impossible de calculer, l'opération n'a plus de sens (du latin
absurde).
Raisonner par l'absurde est une démonstration potentielle pour invalider toute opération.
Puisque les choses "sensibles" peuvent exister au-delà de nos sens, donc de notre perception du monde, et un calcul sur une feuille étant perceptible, on entre directement en métaphysique.
Les gars, je compte sur vous pour m'aider sur ce coup-là. Nous aurons enfin résolu l'énigme.
Il faut partir de l'ubiquité mathématique et la géométrie fractale.
Wikipédia a écrit:Une figure fractale est un objet mathématique, telle une courbe ou une surface, dont la structure est invariante par changement d'échelle.
L'adjectif « fractal », à partir duquel l'usage a imposé le substantif une fractale pour désigner une figure ou une équation de géométrie fractale, est un néologisme créé par Benoît Mandelbrot en 1974 à partir de la racine latine fractus, qui signifie « brisé », « irrégulier », et de la désinence -al présente dans les adjectifs naval et banal (pluriels : navals, banals, fractals). De nombreux phénomènes naturels – comme le tracé des lignes de côtes ou l'aspect du chou romanesco – possèdent des formes fractales approximatives.
Les fractales sont définies de manière paradoxale, à l'image des poupées russes qui renferment une figurine identique à l'échelle près : « les objets fractals peuvent être envisagés comme des structures gigognes en tout point – et pas seulement en un certain nombre de points, les attracteurs de la structure gigogne classique. Cette conception hologigogne (gigogne en tout point) des fractales implique cette définition tautologique : un objet fractal est un objet dont chaque élément est aussi un objet fractal (similaire).
Employé en tant qu'adjectif, le terme peut désigner une appellation « générique » (notamment d'un point de vue sémiotique, par signes équivalents).
C'est cette généricité (cf. une « déterritorialisation ») qui est prise en compte dans la Théorie du Rhizome (cf. « French Theory ») à portée socio-politique ; (afin de montrer la possibilité d'une organisation horizontale, où chaque élément est virtuellement efficient, plutôt qu'une disposition pyramidale par exemple, verticalement rigide et sans potentiel fractal)
On peut partir de la dimension de Hausdorff, vous ne croyez pas ?
On recouvre l'espace X au moyen d'une réunion dénombrable de parties notées
Ai, chacune étant de diamètre inférieur à
r. Le fait d'utiliser une majoration du diamètre permet de prendre des parties arbitrairement petites, par exemple s'il s'agit de recouvrir une partie dénombrable de X, et de minimiser ainsi le rôle d'une telle partie dans le calcul de la dimension de X. Pour tout
s réel positif ou nul, on considère la quantité
.
Plus précisément, souhaitant avoir un recouvrement le plus économique possible, on introduit la quantité :
La fonction
est décroissante, ce qui assure l'existence d'une limite (éventuellement infinie) quand on fait tendre
r vers
0. D'où la définition :
Où H^s est une mesure s-dimensionnelle.
On vérifie que si
Hs(X) est fini alors, pour tout
t > s, Ht(X) = 0 et que si
Hs(X) > 0 alors, pour tout
t < s, Ht(X) est infini.Il existe donc forcément un nombre séparant les nombres
s pour lesquels
Hs(X) = 0 de ceux pour lesquels
Hs(X) est infini.
Ce nombre est la dimension de Hausdorff de X.
On pose donc :
Grosso modo, cela invalide logiquement n'importe quelle opération, si on part du principe qu'elle peut potentiellement exister dans une infinité de réalités simultanément (donc on ne touche pas au filtre du réel) dans des infinités de paramètres et conditions.
Qu'en pensez-vous ?