J'écris
 = \sum_{k=1}^{2^n} a_k x_1 ^{k(1)}...x_n^{k(n)})
où a_k = 0 ou 1 et k(i) désigne le i eme chiffre dans l'écriture binaire de k (on vérifie bien que cette écriture est possible, c'est chiant mais facile).
Notre somme devient
}^{k(1)}...x_{\phi(n)}^{k(n)})
avec

Et maintenant je suis en train de douter de l'intitulé de ta question. Qu'est ce que le "mod 2" vient faire ici sachant qu'on parle de booléen ? Si tu considères f comme simplement une fonction de {0,1}^n dans {0,1} alors ok, la suite de ma démonstration consiste à compter le nombre de permutations phi telles que, à k donné,
}^{k(1)}...x_{\phi(n)}^{k(n)} = 1)
.
Ce genre de permutation, c'est juste les permutations qui envoient
 =1\})
vers

, 2 ensembles qui sont fixés par la donnée de
)
et f. On peut finalement compter ces permutations et montrer que ce nombre est pair (les nombres de mon post précédent). Du coup on fait une somme de trucs pairs, ce qui donne une somme finale paire.
Si maintenant on s'intéresse à la valeur booléenne de notre somme, pour qu'elle vaille 1 il faut qu'au moins un élément vaille 1, et donc qu'il existe une permutation phi qui envoie
 =1\})
vers

et donc que
 \geq Card(\{i | k(i) =1\}))
.
La somme vaut donc 1 si
 =1\})) \leq Card(\{j | x_j =1\}))
, 0 sinon.