Prix des cours de maths

Achats/Ventes de livres, Cours Particuliers: c'est ici
DidierK
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par DidierK » 28 Aoû 2008, 22:25

Si vous allez acheter vos pâtes dans une grande surface, vous verrez que pour le même genre de pâtes (disons un paquet de 250 grammes de coquillettes), les prix varient de 1 à 6.

Pour les cours, c'est pareil. Si vous cherchez des cours de maths pour un élève de Tale S, vous trouverez des prix de l'heure qui varient de 10 € à 80 €.

On vit dans un monde libre, les fournisseurs sont libres de fixer leurs prix et les clients sont libres d'acheter ou non parmi ce qui leur est offert. C'est tout.



miikou
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par miikou » 28 Aoû 2008, 22:26

oui je comprend bien et c'est normal, mais je voulais dire qu'un eleve de lycée na pas grand intérêt a payer un tel prix pour un cours, meme si comme guigui l'a fait remarquer avoir un bon diplome rassure ;)

Alpha
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par Alpha » 28 Aoû 2008, 22:39

leon1789 a écrit:Tu sais, quand le moindre artisan te prends 45 euros (voire 60 !) de main d'oeuvre pour une intervention de 30 minutes (comptée pour heure pleine)...
Tout service est cher ! (...sauf peut-être les nounous, encore une chance...)


Leon n'a pas tort en ce sens que le prix des cours particuliers, comparé au prix de nombreux artisans et autres personnes se déplaçant à ton domicile (plombier etc), est généralement faible. Et, après tout, pourquoi dévaloriser le travail et les connaissances intellectuels en les donnant au rabais?

Cependant, il faut bien reconnaître que, pour l'instant, le prix du soutien scolaire se situe plutôt vers 15-20€ de l'heure (déductions éventuelles comprises). Sans doute parce qu'un artisan répondra à votre besoin (en général), tandis que les cours particuliers n'augmentent pas forcément le niveau de l'élève (ça dépend de la qualité du prof ainsi que de l'élève - travailleur ou pas, doué ou pas).

Pour bien faire, il faudrait qu'une partie de la rémunération dépende des résultats du prof, mais là encore, comment faire la part des choses (surtout pour les parents) entre la qualité du prof et les capacités/le travail de l'élève? C'est à l'élève ou aux parents de changer de prof, et ce n'est qu'une fois qu'ils auront eu plusieurs profs différents qu'ils pourront peut-être les comparer.

Et pour revenir au sujet initial de la discussion, il n'est en effet pas nécessaire d'être agrégé pour être un bon professeur particulier.

C'est certes là une garantie de connaissances solides - contrairement, sans doute, à certains étudiants qui donnent des cours sans tout maîtriser -, c'est aussi une garantie que le prof a l'habitude des élèves, mais ce n'est pas une garantie qu'il sera un bon prof particulier. Personnellement, je donne des cours particuliers, je suis en 2nde année d'école d'ingé, et je peux dire que mes élèves sont très satisfaits et progressent assez bien, alors que la façon qu'a le vrai professeur de faire passer les choses est parfois moins claire.

J'ai entendu parler récemment d'un projet de loi stupide qui obligerait les candidats au capes à avoir au préalable un master : en quoi cela en fera-t-il de meilleurs professeurs? Il vont avoir en plus, par rapport à la licence, des connaissances qui volent bien au-dessus du programme de Terminale S (c'est déjà le cas de la licence), et qui, par leur éloignement des sujets traités en Terminale S ainsi que par le temps séparant les enseignants de leur propre Terminale S, risque surtout de rendre plus lointain dans leur esprit comment faire comprendre son cours à un lycéen.

J'ai eu un professeur très doué, avec un diplome prestigieux : tout lui paraissait évident, et ça l'embêtait plus qu'autre chose d'expliquer les choses comme il aurait dû les expliquer.

D'ailleurs, le mode de sélection des enseignants est toujours basé sur l'ancienne école élitiste, où l'enseignant était juste un livre causant qui délivrait du savoir. Ensuite, ceux qui le comprenaient du premier coup ou qui avait un parent qui comprenait pouvaient s'en sortir, les autres ne s'en sortaient pas. Aujourd'hui, si on renonce à cet élitisme -qui est surtout un élitisme social-, l'enseignant doit selon moi faire plus qu'un livre, c'est-à-dire présenter les choses d'une manière intuitive, compréhensible, bref, pédagogique.

DidierK
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par DidierK » 28 Aoû 2008, 22:45

On dit souvent qu'il y a deux axes pour "mesurer la qualité" d'un prof :
ses connaissances, sanctionnées par un diplôme universitaire et/ou un concours administratif,
ses qualités pédagogiques (y'a pas de pédagomètre...).

Dans le cadre du soutien, je pense qu'il faut y ajouter un troisième axe : le sens du service client.

guigui51250
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par guigui51250 » 28 Aoû 2008, 22:50

DidierK a écrit:On dit souvent qu'il y a deux axes pour "mesurer la qualité" d'un prof :
ses connaissances, sanctionnées par un diplôme universitaire et/ou un concours administratif,
ses qualités pédagogiques (y'a pas de pédagomètre...).

Dans le cadre du soutien, je pense qu'il faut y ajouter un troisième axe : le sens du service client.


et peut-être un quatrième axe : la patience (valable aussi pour un prof dans une classe de 30 élèves)

Clembou
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par Clembou » 28 Aoû 2008, 22:52

Alpha a écrit:J'ai entendu parler récemment d'un projet de loi stupide qui obligerait les candidats au capes à avoir au préalable un master : en quoi cela en fera-t-il de meilleurs professeurs? Il vont avoir en plus, par rapport à la licence, des connaissances qui volent bien au-dessus du programme de Terminale S (c'est déjà le cas de la licence), et qui, par leur éloignement des sujets traités en Terminale S ainsi que par le temps séparant les enseignants de leur propre Terminale S, risque surtout de rendre plus lointain dans leur esprit comment faire comprendre son cours à un lycéen.


J'aimerais rebondir sur ce paragraphe, si tu le veux bien, Alpha et sans que ça tourne au débat politique. Je trouve ça un peu absurde de dire qu'un professeur (collège/lycée) doit être Master 2 pour pouvoir enseigner. De un, ça ne sert strictement à rien car, comme tu le dis Alpha, les connaissances qu'on peut acquérir est bien supérieur au prog de TS.

Et puis, cela va démoraliser les futurs étudiants désireux de faire prof. Déjà, c'est assez difficile d'acquérir le poste alors si il faut apprendre la théorie des faiseaux et variétés ou encore la théorie de Galois, ça va tourner au suicide collectif. Jack Lang a écrit un bouquin sur ça, il serait intéressant de le lire et de comprendre pourquoi lui aussi est en colère avec le gouvernement à propos de leur politique pour l'éducation.

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leon1789
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par leon1789 » 28 Aoû 2008, 22:52

Alpha a écrit:J'ai entendu parler récemment d'un projet de loi stupide qui obligerait les candidats au capes à avoir au préalable un master : en quoi cela en fera-t-il de meilleurs professeurs? Il vont avoir en plus, par rapport à la licence, des connaissances qui volent bien au-dessus du programme de Terminale S (c'est déjà le cas de la licence), et qui, par leur éloignement des sujets traités en Terminale S ainsi que par le temps séparant les enseignants de leur propre Terminale S, risque surtout de rendre plus lointain dans leur esprit comment faire comprendre son cours à un lycéen.

oula, un master oui, mais pas de math a priori !!!
les futurs enseignants de math auront une licence de math (approximativement équivalente au DEUG d'il y a 15-20 ans) et ensuite un master 1,2 dans les sciences sociales par exemple...

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leon1789
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par leon1789 » 28 Aoû 2008, 22:53

guigui51250 a écrit:et peut-être un quatrième axe : la patience (valable aussi pour un prof dans une classe de 30 élèves)

tu m'étonnes ! :we:

Clembou
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par Clembou » 28 Aoû 2008, 22:57

leon1789 a écrit:oula, un master oui, mais pas de math a priori !!!
les futurs enseignants de math auront une licence de math (approximativement équivalente au DEUG d'il y a 15-20 ans) et ensuite un master 1,2 dans les sciences sociales par exemple...


Ah ba ! Tu me rassures, léon ! De toute façon, ça ne rentrera pas en rigueur avant 2011-2012. J'ai intérêt à avoir le CAPES dès le premier passage lol :ptdr:

Alpha
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par Alpha » 28 Aoû 2008, 23:02

leon1789 a écrit:oula, un master oui, mais pas de math a priori !!!
les futurs enseignants de math auront une licence de math (approximativement équivalente au DEUG d'il y a 15-20 ans) et ensuite un master 1,2 dans les sciences sociales par exemple...

Ah ok, si tu le dis! Parce que j'avais lu un article là-dessus dans le monde et j'en avais entendu parler à la télé, et il n'était mentionné nulle part que le master pouvait être obtenu dans une autre matière... Si c'est le cas, c'est tant mieux!

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leon1789
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par leon1789 » 28 Aoû 2008, 23:11

Alpha a écrit:Ah ok, si tu le dis! Parce que j'avais lu un article là-dessus dans le monde et j'en avais entendu parler à la télé, et il n'était mentionné nulle part que le master pouvait être obtenu dans une autre matière... Si c'est le cas, c'est tant mieux!

Ben, on aura probablement des "bons" pédagogues avec un niveau en math très moyen : qu'est que cela donnera ? dire des bêtises mais avec de bonnes manières... (cf le fameux site netprof :ptdr: )
Je ne sais pas si c'est mieux que des "bons" matheux avec un niveau moyen en pédagogie : dire des choses justes, mais que personne ne peut (veut) comprendre...

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par Alpha » 28 Aoû 2008, 23:57

leon1789 a écrit:Ben, on aura probablement des "bons" pédagogues avec un niveau en math très moyen : qu'est que cela donnera ? dire des bêtises mais avec de bonnes manières... (cf le fameux site netprof :ptdr: )
Je ne sais pas si c'est mieux que des "bons" matheux avec un niveau moyen en pédagogie : dire des choses justes, mais que personne ne peut (veut) comprendre...


Excuse-moi, mais avec une licence, on a largement le niveau de connaissances nécessaire pour enseigner en lycée (du moins en maths). Et n'oublions pas que la licence n'est qu'une condition nécessaire pour enseigner, et pas suffisante, puisqu'autant que je sache, le capes est toujours nécessaire.

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leon1789
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par leon1789 » 29 Aoû 2008, 00:02

Alpha a écrit:Excuse-moi, mais avec une licence, on a largement le niveau de connaissances nécessaire pour enseigner en lycée (du moins en maths).

On n'a pas les mêmes expériences (je parle des licences actuelles, dans des facs moyennes)

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leon1789
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par leon1789 » 29 Aoû 2008, 14:19

Alpha a écrit:Excuse-moi, mais avec une licence, on a largement le niveau de connaissances nécessaire pour enseigner en lycée (du moins en maths).

Pour le collège, ok. Mais pour le lycée (1S TS, 1ES, TES) j'ai des doutes. Il faut se rendre compte du résultat des réformes successives (passées, actuelles, et futures proches) et du temps perdu pendant la formation mathématique depuis le collège jusqu'à la fac : le temps perdu par rapport aux années 90 se situe au final entre 1 à 2 années... Difficile pour un étudiant "normal" de L3 d'avoir du recul sur les choses dans ces conditions je trouve.

Alpha a écrit:Et n'oublions pas que la licence n'est qu'une condition nécessaire pour enseigner, et pas suffisante, puisqu'autant que je sache, le capes est toujours nécessaire.

En ce moment, préparer le capes, c'est faire essentiellement des maths, donc je considère qu'un certifié possède un quasi bac+4 de maths (ce qui correspondrait à un bac+2 d'il y a 15-20 ans).

Dans les prochaines années, se serait "peut-être" seulement un bac+3 de maths (donc un an de moins que maintenant) +1 ou 2 ans de truc... (pas encore très clair)

Pour former les enseignants de collège (où la pédagogie est très très importante) ce sera peut-être mieux. Mais pour les 1S et TS (où s'agit de commencer une réelle formation mathématiques, avec une certaine rigueur et profondeur des notions) j'ai des doutes.

Enfin, on fera avec...

Alpha
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par Alpha » 29 Aoû 2008, 19:23

Il est possible que tu aies raison, mais alors il faut vraiment que ces licences soient données au rabais.

Personnellement, ayant fait MPSI puis MP*, et entrant maintenant en 2ème année d'école d'ingénieur, j'ai donné l'année dernière des cours particuliers de maths et de physique (donc j'étais en 1ère année d'école), et je ne me suis jamais senti en difficulté d'aucune sorte, ni sur mes connaissances, ni sur ma compréhension, ni sur ma capacité à voir très vite comment résoudre l'exercice, ni sur ma capacité à expliquer telle ou telle chose à l'élève de façon à ce qu'il comprenne - même avec les moins doués.

Je pense avoir tout le recul nécessaire sur le programme de Lycée en maths, qui est vraiment enfantin et basique comparé à celui de prépa, qui nous permet d'ailleurs de comprendre plus précisément certains résultats - en les démontrant et en définissant les choses de manière plus claire.

Et je ne pense pas être le seul dans ce cas, je pense que beaucoup d'élèves de mon école, pourvu qu'ils aient le sens du contact et de la pédagogie, ont le niveau et le recul nécessaire pour donner des cours particuliers en lycée.

Et au risque de paraître prétentieux, je pense que, si je fais un master, cela ne m'apportera aucun recul en plus sur le programme de lycée, rien qui pourra me permettre de mieux enseigner, et moyennant une petite préparation des cours, enseigner à une classe de lycée ne me fait pas peur, et je pense même que je pourrais être bon!

Je ne vois vraiment pas comment on peut obtenir sa licence sans maîtriser tout le programme de maths de lycée... Tu dois vraiment parler des pires facs! A moins que la différence de niveau entre la fac et la prépa soit plus grand que je ne pense, mais enfin, je connais le programme de licence, et ce que tu dis me paraît impossible.

A moins qu'on donne la licence à des gens qui ne maîtrisent pas le programme de licence... Mais alors là c'est sûr que c'est une autre affaire!

DidierK
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par DidierK » 29 Aoû 2008, 19:47

Alpha a écrit:Personnellement, ayant fait MPSI puis MP*, et entrant maintenant en 2ème année d'école d'ingénieur, j'ai donné l'année dernière des cours particuliers de maths et de physique (donc j'étais en 1ère année d'école), et je ne me suis jamais senti en difficulté d'aucune sorte, ni sur mes connaissances, ni sur ma compréhension, ni sur ma capacité à voir très vite comment résoudre l'exercice, ni sur ma capacité à expliquer telle ou telle chose à l'élève de façon à ce qu'il comprenne - même avec les moins doués.


Si tu as intégré une école d'ingé après taupe, 1) tu es bon (ou du moins pas mauvais) 2) tu as appris à réfléchir vite et bien.
En plus, peut-être es-tu pédagogue.

Prépa, c'est une filière élitiste (dans le bon sens du terme) qui sélectionne les meilleurs. On ne peut pas vraiment comparer un bac+2 qui sort de prépa maths et un bac+2 qui sort péniblement de fac.

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leon1789
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par leon1789 » 29 Aoû 2008, 20:07

Je suis assez pessimiste par nature sur le sujet, mais malheureusement la réalité ne me soigne pas si je peux dire...

Juste pour donner un semblant d'explication quant au niveau en L3 (dans une fac "normale" avec des étudiants "normaux", c'est-à-dire pas de prépas, etc.)
En fac, il y a L1,L2,L3,M1,M2 (le doctorat c'est autre chose).
De manière non officielle (mais j'ai lu des choses administratives très explicites), il est souhaité que le taux de réussite soit croissant suivant les années d'études (i.e. taux en L1 davantage d'effectifs et sections triées).

Parmi les habitués du forum, je crois que personne n'est représentatif d'un étudiant "normal", car tout le monde ici est évidemment motivé, et c'est loin d'être le cas de tout le monde en licence de math... mais taux de réussite oblige, la licence est délivrée. Il faudrait voir les sujets et les notes des reçus (les notes en maths hein), ça donnerait une idée d'une certaine réalité. :triste:

guigui51250
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par guigui51250 » 29 Aoû 2008, 20:30

leon1789 a écrit:mais taux de réussite oblige, la licence est délivrée. Il faudrait voir les sujets et les notes des reçus (les notes en maths hein), ça donnerait une idée d'une certaine réalité. :triste:


Alors pour la licence c'est comme pour le bac? il faut des taux de réussite donc on donne... super la mentalité

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leon1789
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par leon1789 » 28 Sep 2008, 01:04

pour apporter de l'eau au moulin : http://www.educpros.fr/detail-article/h/e6711bf29f/a/plan-licence-pecresse-distingue-16-universites.html

Plan licence : Pécresse distingue 16 universités

« Les deux tiers de nos étudiants sont à l’université. Nous ne pouvions plus nous permettre l’échec de masse des premiers cycles universitaires ».
(...)
En revanche, friande des sélections, la ministre de l’Enseignement supérieur a distingué symboliquement seize « projets exemplaires » (Aix-Marseille 1, 2, 3, Bordeaux 1, Dijon, Grenoble 1, La Rochelle, Le Havre, Lille 1, Metz, Nancy 1, Paris 6, 12, Pau, Poitiers :ptdr: , Toulouse 2).
(...)
Les étudiants de première année de licence sont aussi sollicités pour donner leur avis dans un forum ministériel. « Ils nous diront si les conditions de leur réussite sont là », affirme Valérie Pécresse.
----------------------------


C'est clair qu'il faut réformer l'université française,
mais personnellement en maths, année après année, avec tout ce que l'administration de Poitiers nous fait "bouffer" pour faire plaisir aux gouvernements successifs, je n'ai pas l'impression que le niveau moyen en fac augmente... (bien que le niveau de l'élite des étudiants dans les ENS, lui, augmente effectivement !) ...bien au contraire : il suffit de voir les résultats aux concours nationaux comme l'agrégation. :briques:

Babe
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par Babe » 29 Sep 2008, 16:57

Léon, je pense que le niveau dépend vraiment des facs et de leurs moyens
Je suis en L3 de physique à Grenoble, fac plutôt réputée dans ce domaine et les licences ne sont vraiment pas bradées.
En 1er année le taux de réussite est de 50%, 45% en 2e année et 21% en 3e année. Pour les masters je ne connais pas les chiffres mais c'est plutot élévé (et 90% de réussite à l'agreg).
Le contexte est peut être différent en mathématique mais je pense que le problème vient des moyens de la fac et de sa situation. Les "grosses" facs peuvent se permettre de "trier" en maintenant un niveau élévé pour ne garder que les meilleurs.
Certains de mes amis sont en L3 de physique dans une plus petite fac, ils ont beaucoup moins d'heures par semaine (ce qui me parait abérant, voir illégal), le programme est beaucoup plus léger (vraiment pas normal non plus), bref de grosses différence existe entre les facs.
Le niveau des exams, des programmes devraient etre homogenes dans toutes les facs, sans le soucis de garder des effectifs suffisants, ou d'ameliorer les stats etc...

 

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