Wikipédia, Force de Coriolis a écrit:Contrairement à une croyance populaire, la force de Coriolis due à la rotation du globe terrestre est trop faible pour avoir le temps d'influer le sens de rotation de l'écoulement de l'eau dans un lavabo qui se vide. Comme l'ont montré Arsher Shapiro et Lloyd Trefethen[2], pour percevoir une telle influence, il est nécessaire d'observer une masse d'eau stabilisée dans un très grand bassin circulaire (d'un diamètre de l'ordre d'au moins plusieurs dizaines de kilomètres pour un effet en centimètres). Dans le siphon d'un lavabo, le sens de rotation de l'eau est dû à la géométrie du lavabo et aux microcourants d'eau créés lors de son remplissage (ou lors d'une agitation de l'eau).
© Encyclopædia Universalis 2005 a écrit: Le mathématicien français Gaspard Gustave Coriolis (1792-1843) publie en 1835 un article intitulé Sur les équations du mouvement relatif des systèmes de corps. Il y montre que laccélération de tout corps en mouvement relatif par rapport à un repère en rotation comporte un terme proportionnel à la vitesse relative, terme qui nexiste pas dans le cas dun repère inertiel. On obtient, en multipliant cette accélération par la masse, la force, dite de Coriolis ; elle est perpendiculaire à la vitesse et a pour effet dimprimer au corps une trajectoire courbe par rapport au repère en rotation, alors que la trajectoire aurait été rectiligne dans le cas dun repère inertiel.
Du fait de la rotation de la Terre, la force de Coriolis dévie tout mouvement vers la droite dans lhémisphère Nord et vers la gauche dans lhémisphère Sud. Elle a donc des implications énormes sur le déplacement des masses deau et des masses dair : ainsi, la circulation générale des courants marins de surface prend la forme dune boucle horaire dans lhémisphère Nord et contre-horaire dans lhémisphère Sud ; la trajectoire des alizés qui soufflent vers louest de chaque côté de léquateur se courbe vers le nord dans lhémisphère Nord et vers le sud dans lhémisphère Sud ; le sens de rotation des perturbations atmosphériques, des cyclones et des tornades suit le même principe. La force de Coriolis est nulle à léquateur et augmente avec la latitude pour être maximale aux pôles.
© Encyclopædia Universalis 2005 a écrit: En mécanique des fluides, on appelle vortex un type de tourbillon dans lequel la vitesse des particules du fluide en chaque point est inversement proportionnelle à la distance entre le point et le centre du tourbillon. Un tel tourbillon est physiquement irréalisable (la vitesse au centre serait infinie), mais peut être approché soit si, au centre du tourbillon, se trouve un solide, soit si le centre du tourbillon tourne comme un solide, c'est-à-dire avec une vitesse angulaire constante (vortex forcé).
Un cas réel de vortex est celui de l'écoulement d'un liquide par un orifice circulaire percé dans le fond d'un récipient : le sens de rotation, si la symétrie sphérique est parfaite, est imposé par le sens des forces de Coriolis dues à la rotation de la Terre. On trouve d'autres cas de vortex dans les écoulements autour de cylindres.
Par analogie, on appelle vortex les zones d'un matériau supraconducteur dans lesquelles les courants ont une structure tourbillonnaire. Ces vortex jouent un rôle fondamental dans les problèmes de pénétration et de quantification du flux magnétique à l'intérieur du supraconducteur.
entropik a écrit:Il n'y a pas besoin de mettre le mot tourbillon entre guillemets, le mot est adéquat mais comme il en existe plusieurs types, on parlera de vortex pour être précis. Ce vortex que tu observes donc dans ta baignoire ne tournera pas nécessairement toujours dans le même sens, cela dépend, comme cela est expliqué dans les sites cités plus haut, de la géométrie du bassin et du mouvement initial des particules du fluide.
Comme tu le verras dans la définition dUniversalis, la vitesse des particules autour du vortex est inversement proportionnelle à leur distance par rapport à laxe central. Ceci explique que plus tu rapproches ta main du centre, plus elle est soumise à une force élevée. Pour faire le lien entre la vitesse des particules deau et la force qui est exercée sur ta main, je crois quil faut simplement se servir de la deuxième loi de Newton ou « principe fondamental de la dynamique » (voir [url="http://villemin.gerard.free.fr/Scienmod/NewtLois.htm#force"]ici[/url]).
Dominique Lefebvre a écrit:Bravo ! Apparement ton prof de mécanique n'est pas aussi mauvais que ça ! Plutôt que de te référer à un site quelconque, tu peux faire le calcul... c'est un excellent exercice.
Dominique Lefebvre a écrit:Pas exactement la deuxième loi de Newton, du moins pas directement. Le comportement d'un fluide en rotation est défini par l'équation d'Euler pour un liquide incompressible et non visqueux. S'il est visqueux, c'est l'équation de Navier Stokes.
cette équation donne la vitesse et la pression au sein du liquide en fonction de l'éloignement du centre d'écoulement. Amesure qu'on s'approche du centre d'écoulement, la vitesse augmente et la pression au sein du liquide diminue, ce qui donne sa forme à la paroie du liquide.
Notons que le terme "rotationnel" provient de l'application de la formule de Stokes à l'équation d'Euler (c'est pour la petite histoire...)
lapras a écrit:Qu'es ce qu'un éclair physiquement ? j'ai discuté avec une prépa et elle m'a dit que ca serait les nuages qui créerait un potentiel et donc les électrons serait attirés versla terre qui est la masse.
C'est vrai ? imcomplet ?
Pour savoir cela, il faudrait qu'on soit capable de connaître en temps réel la température, la vitesse de déplacement et l'état électrique de chaque molécule de l'atmosphère... Et encore, même si on le pouvait, on ne pourrait que trouver la probabilité qu'un éclair se produise avec une telle tension car il y a toujours du hasard.lapras a écrit:Je peux savoir quand et où exactement et avec quelle tension l'éclair va tomber vers la terre ?
lapras a écrit:Es ce qu'il est possible de créer un vetement qui nous rend invisible aux yeux d'un humain ? il faudrait faire un phénomène de réfraction avec lesquels les photons soient déviés avec un angle de 90° par rapport à la normale. c'est réalisable ?
lapras a écrit:Est il possible de créer un RER qui n'ai pas besoin d'électricité d'un générateur pour fonctionner, c'est à dire que l'électricité de départ envoyé au RER soit utilisé par celui ci pour avancer mais qu'en avançant il y ai un circuit hydrolique qui se serve de l'énergie créé pour fabriquer de l'électricité et faire un schéma en boucle. Ca serait génial comme ca on aurait le moyen de rouler à l'infini sans énergie ^^
lapras a écrit:J'ai vu dans le film sur Einstein qu'un atome comportait une quantité d'énergie énorme, mais je ne comprend pas pourquoi, une prépa non plus ne savait pas trop, elle pensait que c'était lié aux intéractions des neutrons et des Protons mais bon c'est pas tres clair pour moi...
entropik a écrit:En fait si je n'ai pas vraiment répondu au "pourquoi" de ta dernière question, c'est que je n'ai pas de réponse. C'est plus une question métaphysique. On sait qu'il y a un rapport entre la masse et l'énergie, Einstein l'a montré avec sa [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/E%3Dmc%C2%B2"]célèbre équation[/url], mais dire pourquoi c'est comme ça et pas autrement, on en sait rien. Ce qu'on croit, c'est que si ce n'était pas comme ça, on ne serait pas là, et selon le [url="http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_anthropique"]principe anthropique[/url], tout univers qui ne répond pas aux lois nécessaires à l'émergence de la conscience humaine n'existe pas.
Si tu veux comprendre d'où vient cette immense énergie des atomes, il faut étudier ce qu'on sait de l'univers primordial. Tout porte à croire que l'énergie nucléaire est potentiellement présente depuis la naissance de la matière. Il se trouve que lors du Big Bang, une incroyable énergie d'origine mystérieuse était capable de contrer la force d'attraction des quarks. Cette énergie était responsable d'une température au-delà de tout ce qu'on peut imaginer, elle dépassait le millier de milliards de kelvins. Il a fallu qu'elle diminue avec l'expansion pour que les premiers nucléons stables puissent se former. Je crois donc qu'on peut dire que l'énergie nucléaire est issue de la transformation de l'immense énergie gravitationnelle qui régnait à cause de l'énorme masse de l'univers primordial.
Dominique Lefebvre a écrit:Notons d'abord que ce n'est pas l'atome en lui-même qui dégage de l'énergie mais des transformations qu'on lui fait subir : une fission ou une fusion. Dans les deux cas, l'énergie produite provient de la modification du noyau et donc d'une action de l'interaction forte entre les composants du noyau.
Dominique Lefebvre a écrit:Les physiciens possèdent des modèles assez convaincants qui expliquent pourquoi de l'énergie est produite quand un noyau fissionne ou quand deux noyaux fusionnent.
Dominique Lefebvre a écrit:Je ne vois pas ce que le principe anthropique vient faire dans ce problème. Tout d'abord, il s'agit d'un concept métaphysique et pas physique. Son existence porte sur la nature et la valeur des grandes constantes de la physique et sur la constante cosmologique. Mais pas sur l'énergie que dégage un noyau qui fissionne. Bien que, évidemment, cette énergie aurait sans doute une valeur différente avec des constantes physiques différentes (la constante de structure fine en particulier).
La discussion du principe anthropique ne pas être une discussion scientifique, dans la mesure où cette théorie n'est pas falsifiable: on ne peut pas concevoir d'expérience qui affirmerait ou infirmerait l'hypothèse...
Dominique Lefebvre a écrit:Tout ça est assez approximatif! On ne parle pas de matière au moment du big bang et à vrai dire, on a pas pour le moment idée de ce dont il s'agit.
Les théories physiques actuelles s'appliquent plutôt dans les quelques secondes (ou fractions) qui le suivirent,la théorie de l'inflation en particulier. A ce moment là, il n'exitait pas de particules, pas de lumière et pas de masse non plus!
Reeves, "Dernières nouvelles du cosmos" a écrit: L'univers des premiers temps se présente à nous sous la forme d'une matière fluide, incandescente, isotherme, à très haute température et à très haute densité. A cause de sa masse immense, son énergie gravitationnelle est extrêmement élevée
Dominique Lefebvre a écrit:Les différents types d'interaction n'étaient pas différentiés et donc il est inapproprié de parler d'interaction gravitationnelle!
Dominique Lefebvre a écrit:Sans parler de masse bien sur! La masse est sans doute due à une particule "messager" de l'interaction gravitionnelle, particule que l'on ne connait pas encore mais que l'on a nommé le boson de Higgs.
Il est possible et même probable que l'on ne sache jamais ce qu'il s'est produit au moment 0 et donc avant. Bien cela n'empêche pas les physiciens de faire des conjectures, mais il y fort à parier qu'elles resteront des oncjectures très longtemps.
Reeves a écrit: Les mesures de Penzias et Wilson nous ont montré l'existence du rayonnement fossile. Le satelliste COBE a mesuré avec précision les propriétés de ce rayonnement. Il nous donne la température de l'univers aujourd'hui: 2,736 K. Pour expliquer l'existence de ce rayonnement et ses propriétés, il faut supposer que l'univers a atteint dans le passé une température supérieure à 3000 degrés. Il a été émis à une époque où les galaxies et les étoiles n'existaient pas encore. A ce moment, les électrons et les protons du plasma cosmiquese sont combinés pour former les premiers atomes d'hydrogène. Cette époque se situe environ quinze milliards d'années avant le moment présent.
lapras a écrit:salut,
tes réponses sont vraiment passionnantes, j'adore ça, dommage qu'on ne puisse pas TOUT savoir, ca serait si bien, nottement sur le big bang.
Pour la cape d'invisibilité, en fait quelquechose me perturbe : la lumière , a moins d'être dévié" à un angle de 90° pile avec la normale, sera forcément visible a un endroit de la terre non ?
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