ortollj a écrit:par contre , il faut reconnaitre que quand on était gamin, au concours de celui ou celle qui fait pipi le plus loin, leurs résultats etaient décevants. :zen:
Parfaitement vrai...
En ce qui me concerne, la vision que j'ai de la différence homme/femme concernant les résultat en mathématiques c'est que :
1a) Nombre de filles/garçons dans la première année de licence de math : légèrement plus de garçon, mais c'est lié au fait que dans ma fac, lors du début de L1, ils ont à choisir 2 matières et ceux qui veulent faire de l'info (là c'est plus de 80% de mecs) s'inscrivent souvent en math en 2 em matière.
1b) Taux de réussite au L1 : plutôt meilleur pour les filles (parmi ce qui viennent à la fac "en touriste", il me semble qu'il y a un peu plus de garçons que de filles)
2) Conclusion, au L2, c'est plus ou moins équilibré avec peut-être déjà un plus de filles que de garçons et il me semble qu'elle réussissent de nouveau légèrement mieux le passage L2-L3.
3) Idem pour le L3.
4) Par contre, là où il y a un truc clair, c'est pour le choix du master (master recherche/master enseignement), on a régulièrement :
- Des fille avec d'excellents résultat que veulent faire le "master enseignement" (et qu'on essaye d'inciter à faire le master recherche pour avoir une bonne thésarde de plus)
- Des garçons avec des résultats plus modeste qui veulent faire le "master recherche" (et qu'on essaye de dissuader vu qu'ils vont avoir beaucoup de mal a avoir leur master et encore plus à trouver un directeur de recherche acceptant de les prendre en thèse.
On a très très exceptionnellement le cas contraire.
Ensuite, quand on discute avec les étudiants en question (pour les inciter à changer d'avis...) on a souvent de la part des filles des réponse du style que "le métier de prof, c'est ça qu'elles ont toujours voulu faire : rester en contact avec des gamins, avoir rapidement la sécurité de l'emploi (passage du capes dés l'année suivante) et que ça les tente plus que le monde de la recherche (qu'en fait elle ne connaissent que très peu)
Par contre, de la part des garçon, c'est justement parce que l'enseignement ça leur dit rien qu'ils préfèrerais de loin faire le master recherche. On peut se demander pourquoi ils ont suivi des études de math théorique dont l'un des plus gros débouché est l'enseignement, mais la réponse est évidente : comme beaucoup d'élève, avec leu bac en poche, ils avaient pas vraiment d'idée précise de ce qu'ils voulaient faire, mais ils avaient des facilites en math...
Résultat : au niveau master recherche on a souvent un peu plus de garçons que de fille (mais pas toujours et c'est pas énorme) et par contre, le master enseignement contient beaucoup plus de fille.
Dans la fac où je suis, il y a aussi une licence et master "pro" (math. appliquées aux sciences sociales) que je connais moins. Le niveau en math y est légèrement inférieur à celui du parcours math. usuel (mais pas des masses, sur la licence, c'est 80% de math et 20% de socio.), il me semble qu'à tout les niveau, il y a plus de filles que de garçons, qu'elles réussissent légèrement mieux et qu'elle trouvent au moins aussi façilement du boulot à la sortie que les mecs.
Tout ça ne prouve évidement rien vu la faible quantité de personnes que ça représente par rapport aux nombres d'hominidés sur terre (encore que, sur l'article précédent, ça a pas l'air de les déranger de faire des stats sur l'énorme échantillon représenté par... 28 filles et 28 garçons...venant on seulement du même pays, même en plus de la même fac...)
Tout ça pour conclure que mon opinion (mais ça vaut ce que ça vaut), c'est que dans les sociétés occidentales modernes, si je devait faire UNE différence entre les hommes et les femmes, c'est que,
en moyenne, les hommes sont plus ambitieux/arrogants concernant leur "réussite professionnelle" alors que les femmes ne voient pas QUE la réussite par le fric mais se disent qu'il y d'autre choses importantes dans la vie et qu'il ne faut pas les négliger
Par exemple, a l'age qu'on a en master, combien y-t-il de femmes qui commencent à se demander si elles aimerait avoir des gosses ou pas ?, dans quel environnement elles aimerait les élever ? quel temps elles aimerait leur consacrer ? et des hommes, il y en a combien qui se pose la question de savoir si dans leur "plan de carrière" il y aura de la place pour s'occuperont correctement de leur gosses ?
Bon, mais je le redit, ça, c'est mon opinion à moi (i.e. les femmes ont plus "les pieds sur terre") et en plus, on peut évidement se poser la question de savoir si c'est génétique une uniquement sociétal.