En repartant des équations de Cliffe, on peut avancer un peu sur le problème : Si on fixe la vitesse du bolide à V et que l'on cherche sa direction alpha, les équations deviennent :
 t_I = x_C + R \cos \left ( \omega t_I + \alpha_0\right ))
 t_I = y_C + R \sin \left ( \omega t_I + \alpha_0\right ))
En vrai, si on se place par rapport à l'axe reliant la position initiale du projectile et le centre de l'orbite du vaisseau, on peut toujours se ramener à yC = y0 = 0, et l'angle alpha étant l'angle que fait la trajectoire rectiligne du projectile par rapport à cet axe, on a en fait :
 t_I = x_C-x_0 + R \cos \left ( \omega t_I + \alpha_0\right ))
 t_I = R \sin \left ( \omega t_I + \alpha_0\right ))
En manipulant ces deux équations I et II, on peut en tirer deux choses :
1) II/I nous donne:
 = \frac{R \sin \left ( \omega t_I + \alpha_0\right )}{x_C-x_0 + R \cos \left ( \omega t_I + \alpha_0\right )})
On a donc exprimé la direction solution en fonction du moment de l'impact (si tant est qu'on arrive à le trouver).
2) I²+II² donne :
^2+R^2+2R(x_C-x_0)\cos \left ( \omega t_I + \alpha_0\right ))
On a éliminé l'angle ici, on a donc une équation permettant de calculer le temps d'impact donc découlera l'angle solution avec l'équation obtenue plus haut.
Ici pas de solution analytique, il faut utiliser une méthode numérique, mais on peut tout de même analyser un peu plus cette équation. Si on note f(tI) le second membre, on voit que :
)^2 \leq f(t_I) \leq (R+(x_c-x_0))^2)
Comme le membre de gauche V²tI² est strictement croissante et couvre de 0 à +infini, on est sûr d'avoir au minimum une solution dans tous les cas.
Pour aller encore un peu plus loin, on cherche donc les points d'intersection entre une parabole (terme de gauche), et une fonction périodique de période 2pi/omega (terme de droite). Le(s) points d'intersections vont avoir lieu lorsque V²tI² entre dans la fenêtre
)^2,(R+(x_c-x_0))^2\right])
, si dans cet intervalle de temps le membre de droite est relativement plat/stable, il n'y aura qu'une solution, à l'inverse si le membre de droite "a le temps" d'osciller, il y aura à vue de nez à peu près autant de solution que d'oscillations.
En résumé, plus la pulsation omega du satellite va être grande devant la vitesse V du projectile, et plus cette équation aura de solutions, c'est à dire plus le nombre de temps et de points de collisions possibles sera important. (le lieu de collision découlant du temps et de l'angle qui découle lui même du temps via la première équation)
Damien