Bonsoir
Dans la discussion qui a été supprimée aujourdh'ui, j'avais répondu à une question de Cesar sur l'existence de mathématiques politiques.
Entre autre j'évoquais un ouvrage de Jacques Attali sur la question et l'existence d'un théorème expliquant que dans un système tel que le notre, chacun des deux candidats avait intérêt à déplacer son image vers le camp opposé, ce qui les conduisaient à présenter des programmes très proches (du moins en apparence).
La justification en est que, pour le candidat de droite (resp de gauche), il gagnera plus de voix en glissant vers l'autre bord au centre gauche (resp droit) qu'il n'en perdra dans son camp.
La limite à ce glissement est le risque de perdre en crédibilité et d'apparaître comme incohérent.
Le débat ce soir a bien vérifié ce théorème. Cela s'est passé durant le premier quart d'heure (la démarche s'adresse aux électeurs les moins chevronnés, donc susceptibles de s'endormir avant la fin). SR a martelé le message qu'elle représentait la France "entrepreneuriale" pendant que NS claironnait que son objectif essentiel était d'accroître le pouvoir d'achat des plus démunis.
La suite du débat était plus prévisible...