Dans ce qui suit je vais montrer comment calculer ce que jappelle le facteur dun kuz, cest-à-dire lentier à son origine. Je vais montrer en même temps que la suite alternée des kuz représente leur ordre naturel, et que leur classement par valeurs croissantes est une erreur. Jessaierai dêtre concis, donc de ne pas entrer dans les détails.
Voici tout dabord la forme simplifiée de la fonction kuz, qui annule celle que j'ai postée plus haut :

Ou au format texte : fkuz(r) = 3 (2^((-1)^r+3) r-3)-2 (-1)^r
Ce qui donne, avec r = 1, 2, 3, 4, 5, ... : 5, 85, 29, 181, 53, 277, 77, 373, 101, 469, 125, 565, 149, 661, 173, 757, 197, 853, 221, 949,
On ne peut pas déduire de fkuz le rang d'un kuz k donné. Ce rang est donné par lexpression
(k+7)/12 ou
(k+11)/48 dont le résultat est entier. Si aucun ne lest cest que k nest pas un kuz.
Voici maintenant les deux suites dentiers nPair et nImpair :

nPair représente l'ensemble des entiers pairs n tels que n-1 est divisible par 3 mais pas par 9. Pour tout élément de nPair de même rang r qu'un élément de nImpair, on a la relation (nPair(r) 1)/3 = nImpair(r), et inversement, 3*nImpair(r)+1 = nPair(r). Voici comment calculer nPair(r) et nImpair(r) :

En dehors de ces entiers-là, une suite de Collatz peut contenir des entiers pairs résultant de divisions successives par 2 dun terme de nPair : on a un terme de nImpair auquel on applique la règle 3*nImpair+1, puis on le divise par 2 successivement jusquà obtenir un entier impair. Mais tous les entiers pairs figurant dans cette progression géométrique de raison 1/2 nappartiennent pas à nPair. Par exemple, dans 160, 80, 40, 20, 10, seuls 160 et 40 appartiennent à nPair.
Dans une suite de kuzrassi on aura linverse, 10, 20, 40, 80, 160. Cest précisément pourquoi lentier impair (160-1)/3 = 53 est un kuz : lalgorithme de kuzrassi applique sa règle 1 à 40 parce quil appartient à nPair, si bien que 160 ne sera jamais atteint. Pour généraliser, un kuz apparaît dans les circonstances suivantes :

Dans une progression de ce type, si deux des termes appartiennent à nPair (en bleu dans lexemple), alors (le plus grand 1)/3 est un kuz et le plus petit est son facteur, parce quil marque ce que jai appelé plus haut une bifurcation de la suite. Dans lillustration ci-dessous on voit quen allant de la droite vers la gauche, chaque bifurcation (orange gras) provoque lapparition dun kuz en amont (noir gras) :

Les termes appartenant à nPair sont en bleu ou en orange gras. On a bien la progression géométrique 823, 1646, 3292, 6584, 13168, 26336 et 52672, dans laquelle seuls 3292 et 52672 appartiennent à nPair. Le plus petit, 3292, est donc le facteur du kuz (52672-1)/3 = 17557, cest-à-dire sa cause. Sans entrer dans un long développement, la valeur du kuz k dépend du rang de son facteur, je veux dire pair ou impair :

Cest là quentre en scène la suite des kuz alternée, car en effet, cette disposition est telle quon na pas besoin deffectuer le moindre calcul. Pour une valeur donnée de r
nPair(r) est le facteur de fkuz(r)Dans lillustration ci-dessus, on calcule que nPair(366) = 3292 est le facteur de fkuz(366) = 17557, ou encore, que nPair(155) = 1390 est le facteur de fkuz(155) = 1853. Selon que r est pair ou impair, la bifurcation nPair(r) précède 3*fkuz(r)+1 de 4 ou 2 rangs, puisque les facteurs 2^2 et 2^4 interviennent dans le calcul.
La suite alternée des kuz représente donc leur ordre naturel. Elle permet de faire le lien entre un kuz et son facteur. Le classement des kuz par valeurs croissantes brise ce lien et retire toute espèce de sens à leur succession.
Thats all folks !