ForbesNash a écrit:Voila merci d'avance et bravo pour ce site qui me permet de trouver des gens aussi interesses que moi par les mysteres des maths qui tendent,selon moi,a expliquer les evenements qui nous entourent et auxquels nous sommes soumis.
Dominique Lefebvre a écrit:Bonsoir,
Les maths n'expliquent rien des évènements qui nous entourent! Elles permettent de construire des modèles qui reproduisent de manière aussi fidèle que possible la réalité que nos sens percoivent. Et c'est très différent!!
Alpha a écrit:Je suis en partie d'accord, mais je nuancerais toutefois légèrement ce propos : les modèles des maths sont explicatifs, ces modèles sont des explications possibles de ce que nous percevons. Bref, ne nions pas la vertu explicative des maths, bien que tout explication ne soit qu'une explication possible, une interprétation relativement libre, seulement contrainte par l'obligation de devoir coller à la réalité.
Amicalement
ForbesNash a écrit:Voila,etant un fan inconditionnel de John Nash (mathematicien economiste) je serais interesse de savoir en quoi tenait sa theorie mis een place durant ces etudes a Princeton et qui deviendra ensuite celle connue sous le nom d'Equilibre de Nash.
Dominique Lefebvre a écrit:Je vais de ce pas modifier ma formulation de la chose: les maths sont un langage qui permet aux scientifiques (physiciens, chimistes, biologistes, etc..) de construire des modèles de la réalité perçue. De plus, ces modèles sont prédictifs et non explicatifs.
Je prends un exemple simple: Newton modèlise la gravitation par une loi simple (F = Gm1m2/r^2). Ce modèle utilise le langage mathématique, mais on pourrait l'énoncer en français (il est très simple). Il permet de faire un tas de prédictions qui se sont révélèes extrémement productives. Mais il n'explique pas ce qu'est la gravitation.
En sciences expérimentales, tout modèle doit coller aux données expérimentales, sinon on le jette. C'est ce qui fait la justesse du modèle. Si le modèle explique les données, il n'explique pas la nature du phénomène qui produit les données. C'est le physicien ou le biologiste qui imagine une explication...
Posté par Alpha:
Mais lorsqu'on accepte un modèle, par exemple la loi d'attraction gravitationnelle de Newton, on est capable d'expliquer la trajectoire elliptique des planètes.
Posté par Alpha:
(ai-je été clair?)
Flodelarab a écrit:Je suis d'accord avec toi Dominique.
Un modèle c'est comme une métaphore. On cherche l'isomorphisme entre quelque chose de connu et quelque chose de naturel. Mais cet isomorphisme peut être approximatif (comme par exemple de dire qu'une année est composée de 365 jours) incomplet (comme de parler d'atomes sans dire ce qu'est un atome), ou faux (comme de dire que la terre est plate ... chose dont on est à peu près sûr de nos jours).
Cependant, la platitude de la terre n'empeche pas de prevoir que les pommes vont tomber sur le crâne de Newton
Alpha a écrit:Mais lorsqu'on accepte un modèle, par exemple la loi d'attraction gravitationnelle de Newton, on est capable d'expliquer la trajectoire elliptique des planètes. Bien sûr, tu vas dire que le modèle ne fait que prédire que la trajectoire sera elliptique, en d'autres termes, par l'emploi du terme "prédire", tu veux dire que le modèle implique la trajectoire elliptique (qui sera ou non vérifiée). En fait, ça dépend si l'on considère que la loi existe dans la nature, ou si l'on considère qu'elle est juste une invention de l'homme.
PrépaQuébec a écrit:Oui mais une théorie reste valable jusqu'à ce qu'on en trouve une meilleure... dans l'exemple particulier de Newton et de la théorie de la gravitation, tu l'as particulièrement bien choisie en ce sens qu'elle était considéré comme exacte, jusqu'à ce qu'elle soit remplacée par quelque chose d'un peu (beaucoup?) plus exacte, la théorie de la relativité, dont les formules décrivent mieux comment "tout cela fonctionne"
... Les mathématiques sont le soutien essentiel de la science physique, non? Un language conçu par nous pour décrire le monde...
cependant on peut leur prêter une existence indépendante, comme par exemple la constante de Planck ou autres constantes fondamentales qui ne nous ont pas attendu pour exister.
Je me flagellerais avec des orties fraichement coupées.Dominique Lefebvre a écrit:Et je suis un peu étonné d'entendre un matheux parler d'isomorphisme approximatif :ptdr: :ptdr:
Flodelarab a écrit::lol: Je me flagellerais avec des orties fraichement coupées.
C'est l'avantage d'être schizophrène: on peut revendiquer la rigueur des maths et faire des approximations physicienne en suisse.
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