par Huit » 30 Juil 2006, 22:24
Bonsoir,
Pour moi le fait d'être un "intello" ne relève pas des notes mais de l'attitude.
On peut-être un très bon élève en travaillant très peu, en "titillant" les profs, en s'amusant en permanence avec ses amis, en draguant les filels qui passent sans se poser de question, en participant à de nombreuses soirées.... etc... Inversemment, on peut obtenir des notes moyennes mais en étant coincé, en restant dans son coin ne parlant tout au plus qu'à quelques personne, en n'osant à peine lacher une tite blague à un prof, en passant ses soirées seul chez soi.
Pour moi, et je souligne bien que c'est là une opinion personnelle, la caractérisation d'"intello" se cantonne à une personne relèvant d'un manque de vie sociale, s'épanouissant non pas grâce ses relations avec les autres mais uniquement grâce au développement d'une culturelle personnelle particulière ou générale.
On peut malheureusement ajouter à cela l'intervention de facteurs morphologiques et vestimentaires.
Il est clair que dans notre société actuelle le fameux cliché du boutoneux à lunettes est bien présent. Le jour de la rentrée, en voyant un tel type de personne (lunettes, bouttons, vêtements hélas caractéristiques...) combien parmi nous pensent à une personne assossiable et repliée sur ses études ? A l'inverse, une personne "branché" ou "baba-cool" n'entraine t-elle pas en chacun un sentiment bien différent ?
Désolé pour le manque de structure de ma réponse mais j'écris comme cela me vient. Je terminerais en disant que je pense qu'il y a deux types de personnes que pour ma part je qualifierais d'"intello" :
- Celui que j'ai plus ou moins décrit, travaillant relativement beaucoup, parlant peu et ne fréquentant que quelques personnes, plutôt replié sur lui-même, le genre de personne à arriver 10 min avant que la sonnerie retentisse le matin par peur d'arriver en retard. Cette même personne est relativement timide, parfois même plutôt soumise au groupe qui profite alors de ce caractère.
- Celui qui présente des caratéristiques semi-identiques mais qui tente en vain de s'intégrant à un tissu social en effectuant des actes à la limite du "débile". J'ai souvenir d'un élève qui se laissait tomber de ses chaises, brûlait tout ce qui lui passer sous la main en cours, déroulait le PQ des toilettes dans les couloirs... mais qui se distinguait par une remarquable intelligence. Dépourvu d'amis, ses actes n'étaient selon moi qu'un moyen ridicule de se faire remarquer en tenter de s'intégrer d'une façon bien spéciale.
Bien à vous,