Bonjour,
Dans le cas plus simple d'un taux fixe, on a là une suite géométrique : si
est le capital à l'année
, alors le capital à l'année
est
où
est le taux.
Si taux est définit par période mensuelle, on change "année" par "mois", et si c'et par quinzaine (comme un livret A), on change "année" par "quinzaine".
On sait alors calculer en fonction de n le capital final : en effet, les suites géométriques vérifient
. Donc si le capital initial est K, on a
d'où
(Puisqu'à chaque période on multiplie par 1+t, si on fait l'opération n fois on a multiplié n fois par (1+t) ce qui revient à multiplier par (1+t) puissance n).
(Ici, t et le taux : c'est un nombre décimal, si t=2% il faut écrire t=0,02)
Il suffit alors de soustraire u_0 pour connaître les intérêts cumulés.
Là où cela se corse, c'est quand il y a des évolutions du taux. On est alors obligé de séparer en autant de parties qu'il y a d'évolutions.
Par exemple, mon capital et K, placé au taux t_1 pendant trois mois puis t_2, calcul mensuel, sur une période totale de M mois, on aura :
- première partie : placement du capital K à t_1 pendant 3 mois, donc
- seconde partie, je pose ici et le placement étant considéré sur une durée totale de M mois, il en reste M-3 (les trois premiers mois étant passés), on a donc
- Finalement, on a
- Cela se généralise facilement avec plusieurs taux sur plusieurs périodes : K est multiplié successivement par où est le taux appliqué pendant la durée , la somme des faisant exactement la durée totale du placement.
Après il n'y a plus qu'à soustraire K au résultat précédent pour connaître le montant des intérêts.
Evidemment, cela se corse si en plus on effectue des apports ou des retraits de capital.
Il n'y a que 10 types de personne au monde : ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas.