1- Une remarque au passage: une "droite", c'est à dire une fonction affine, n'est pas un exemple de fonction dont tu as écris les propriétés: la dérivée première n'est pas une bijection dans ce cas. Les
 = e^{kx})
avec

sont parmi les exemples les plus simples de fonctions satisfaisant aux propriétés requises.
2- Les difféomorphismes, qu'ils soient

,

ou analytiques (

) sont très utilisés en physique théorique. Car, basiquement, la physique théorique c'est surtout des maths, et pas des faciles.
3- Ceci étant dit, le cas des difféomorphismes en dimension 1 (c'est à dire des difféos

) relève d'un théorème basique de topologie en dimension 1, donné dans tous les cours d'analyse, et qui élucide la structure de l'ensemble des homéomorphismes en dimension 1. Voir par exemple Dieudonné, Eléments d'Analyse, tome 1, chapitre IV. Cela n'empêche pas l'apparition de dynamiques très compliquées même en dimension 1, mais on a au moins un théorème fort dans ce cas là.
4- Pour comprendre la difficulté du problème en dimension supérieure, il suffit de noter qu'une classe importante de difféomorphismes s'obtient en prenant le flot d'un champ de vecteurs de classe

. En dimension 1, entre deux points singuliers, c'est à dire entre deux zéros du champ, on a un homéomorphisme différentiable strictement monotone. Donc c'est "assez simple" dans ce cas. Or, rien qu'en dimension 2, imaginer toutes les formes d'orbites qu'on peut obtenir à partir des champs de vecteurs... (voir par exemple: "Systèmes différentiels, étude graphique" par V. Gautheron chez F. Nathan). De plus, en dimension 2, les singularités ont la liberté d'apparaitre dans un continuum bidimensionnel, dans lequel il n'y a plus de structure d'ordre canonique lié à la topologie.
Mais, d'après ton post initial, tu ne sembles intéressé que par la dimension 1, cas pour lequel on dispose du théorème générique rappelé ci-dessus.