Pseuda a écrit:Il y a peut-être mieux, et existe-t-il un tel anneau (à part isomorphe à Z/2Z) ?
Si un anneau

commutatif unitaire est tel que
)
Alors, du fait que
^2\!=\!x\!+\!1)
on déduit que

et on a donc

comme le demande l'énoncé.
Après, les anneaux vérifiant (*), je sais pas si c'est pas ce qu'on appelle "les Anneaux de Boole" (à voir) et il y a non seulement Z/2Z, mais aussi (Z/2Z)^I où I est un ensemble quelconque qui est en fait isomorphe à l'ensemble P(I) des parties de I muni de la différence symétrique (=addition) et de l'intersection (=multiplication).
Et sauf erreur, il y a des anneaux autres que ceux là vérifiant (*) : Sur un anneau A vérifiant (*), on peut mettre une relation d'ordre définie par

qui, dans le cas de P(I) correspond à la relation d'inclusion. Et pour que l'anneau A vérifiant (*)soit un P(I) (à isomorphisme prés bien sûr), il faut en particulier que pour cette relation d'ordre il y ait des éléments minimaux parmi les non nuls : dans le cas de P(I), ces éléments minimaux sont les singletons.
Mais bon, à part de monter qu'il existe un certain nombre d'anneaux vérifiant (*), ça ne répond pas vraiment à la question posée vu que ça me semble pas clair du tout que (*) est équivalent à

(par contre (*) est évidement équivalent à

)
Si jamais je continue à regarder la question, je pense que ce que je ferais, c'est de me remettre en mémoire les différentes construction d'anneaux, en particulier dans le cas le plus général (que je manipule rarement) non unitaire et non commutatif pour voir si on peut en construire un tel que

mais pas

.
Sinon, y'a aussi une méthode simple : c'est de considérer (comme c'est souvent le cas) que le terme "anneau" signifie "anneau unitaire" (c'est souvent le cas en Anglais où un anneau non unitaire est un pseudo-ring)
P.S. Parmi les A vérifiant (*) qui ne sont pas des P(I), il me semble bien qu'il y a, par exemple, l'ensemble des parties cofinies (i.e. de complémentaire fini) d'un ensemble (infini) X et d'autres trucs du même style comme les partie de [0,1] qui sont de mesure =1 : dans les deux cas, il n'y a pas d'élément minimaux pour la relation d'ordre.