Antoine a écrit :
>
> Avez vous des moyens mnémotechniques pour retenir les formules de
> trigonométrie usuelle?A force de les utiliser on fini par trouver des moyens "mnémotechnique"
mais qui sont pas vraiment mnémotechnique. Bref moi je me rappelle
toujours de cos(2x) = cos^2(x) - sin^2(x)
Et quand on regarde:
sin(a+b) = sin(a) cos(b) + sin(b) cos(a)
sin(a-b) = sin(a) cos(b) - sin(b) cos(b)
cos(a+b) = cos(a) cos(b) - sin(a) sin(b)
cos(a-b) = cos(a) cos(b) + sin(a) sin(b)
On voit que le "cos" ne mélange pas "sinus et cosinus" dans un même
terme (et on se rapelle que c'est cos, parce que cos(2x) = ...). Ceci
dit il "change le signe".
D'autre part le "sin" fait exactement le contraire, il mélange, mais ne
change pas le signe. Il y a une autre difficulté: savoir dans quels
ordre viennent les facteurs... là il suffit de savoir que le "b" doit
pouvoir changer le signe, donc le "b" se retrouve dans un *sinus* en
*deuxième position*.
Pour la tangeante on sait que "tan = sin/cos", donc "sinus est au
dessus, cosinus est en dessous". Donc au numérateur le signe est le
même, et opposé en dessous:
tan(a+b) = (tan(a) + tan(b)) / (1 - tan(a) tan(b))
Attention la cotangeante ne l'entend pas de cette oreille, elle inverse
"tout même le signe"... ça ne veut évidemment rien dire mais bon:
cot(a+b) = - (1-cot(a)*cot(b))/(cot(a)+cot(b))
| attention au signe devant.
cot(a-b) = - (1+cot(a)*cot(b))/(cot(a)-cot(b))
Quant aux dérivées, pour une raison quelconque je retiens toujours que
sin' = cos et cos' = - sin... Peut être parce que "sin préserve le signe
et cos l'inverse" mais bon. Sinon pour la dérivée évidemment le cosinus
décroit à droite donc sa dérivée doit être négative, et le sinus croît
donc sa dérivée positive...
Bon voilà, j'avais dit c'est pas très intuitif tout ça, mais il faut se
forger ses propres moyens, c'est généralement ce qui marche le mieux.
Mais quand même, c'est toujours cos(2x) qui me sauve la vie

Attention
cependant quand tu utilises la trigo hyperbolique, à pas tout confondre
:\
Good luck,
--
Nico.