Il faut bien se rendre compte que dans la "vraie vie", quand où est amené à résoudre des problèmes utilisant les mathématiques, donc pas entre les 4 murs d'une salle de classe ...
On a très souvent à sa disposition une foule de données redondantes, des données non utiles à la résolution et des données utilisant le "jargon" de la discipline particulière dans laquelle le problème se pose.
Dans un enseignement bien fait, on devrait tenter d'affuter les élèves pour leur permettre de réfléchir à la résolution des problèmes qu'ils rencontreront plus tard.
Il faut bien constater que c'est loin d'être le cas, si on a le malheur dans un énoncé de fournir par exemple une donnée non utile à la résolution, les élèves sont complètement perdus, voulant à tout prix utiliser la donnée non pertinente, ils sont incapables, pour la plupart, de juger qu'une des données est inutile.
Pareillement, ici, le problème est sur un sport et utilise évidement le jargon de cette discipline (comme se sera le cas après dans la "vraie vie") et voila que cela cale ... ce n'est pas normal.
Si le problème est posé comme devoir à domicile, tous ont maintenant à leur disposition les outils nécessaires pour clarifier le donnée qu'ils ne comprennent pas (recherche sur le net par exemple) et si c'est dans une salle de classe où on ne peut pas avoir accès au net, la source peut être le prof qui devra donner la précision ... si elle est demandée par le ou les élèves qui sont sensés être assez perspicaces pour voir une ambiguïté dans un énoncé si elle existe et poser les questions utiles pour la lever.
Mais de nouveau, cet esprit critique et de réflexion qui doit permettre de rejeter les données non utiles ou à se renseigner pour faire préciser une ambiguïté ne peut se développer que si les exercices proposés le sollicitent.
Evidemment, en agissant ainsi (essayer de développer esprit critique et réflexion), le taux de réussite va chuter et ce n'est donc pas "acceptable" actuellement.
Reste à voir si on désire former des gens compétents et réorienter les moins "costauds" dans des filières moins fortes mais qui pourront quand même leur fournir un métier (manuel par exemple, cela n'a rien de déshonorant) ...
Ou bien si on désire traîner quasi tout le monde jusqu'en fin de bac général, au terme duquel un grand pourcentage d'étudiants incapables de poursuivre des études supérieures resteront le bec dans l'eau, grugés qu'ils auront étés sur leur réelles capacités par les mesures actuelles (diminution des exigences, taux de réussite élevé obligatoire ... quitte à renoter plus gentiment les épreuves où ce serait mauvais, interdiction (ou presque) du redoublement de certaines classes et ...)
Inutile de dire que je ne suis pas prof et que donc il est quasi sûr que mon opinion doit être bien loin de la leur.