entropik a écrit:Donc ma question est: il y a-t-il échange de photons entre les électrons et est-ce une condition pour qu'il y ait un champ électrique?
Il y a-t-il nécessairement échange de photons dans tout phénomène électromagnétique? On parles beaucoup des photons de la lumière visible, éventuellement des UV ou des rayons X mais il y a-t-il bien des photons pour toutes les autres longueurs d'ondes du spectre? Ainsi les ondes radios seraient aussi constituées de photons?
Mais est-ce qu'on inclut l'aspect corpusculaire et ondulatoire quand on parle de photon?
Il y a-t-il des ondes possédant un aspect corpusculaire ou ondulatoire plus marqué ou est-ce ces 2 aspects sont les mêmes pour toute onde?
entropik a écrit:Merci pour ces précisions mais elles ont crées chez moi une série de nouvelles interrogations.
Si on prend un électron seul, puisqu'il génère un champ il va émettre des photons.
Mais s'il est vraiment seul, dans le vide parfait (même si ça n'existe pas) qu'est-ce qui va faire qu'il émettra des photons sur une longueur d'onde plutôt qu'une autre? Puisque je suppose qu'un électron ne peut contenir qu'une quantité d'énergie limitée, va-t-il dépenser immédiatement son énergie en envoyant des photons de courte longueur d'onde ou l'inverse?
Donc le fait qu'un électron ne peut s'empêcher de générer un champ et de fait dissiper son énergie expliquerait qu'on stocke difficilement l'électricité.
Ou alors as-t-on trouvé une astuce pour qu'une grande quantité d'électrons ne fassent que s'échanger des photons et pas les dissiper?
J'ai appris que les électrons voyageaient très lentement en électricité. Si bien qu'avec du courant alternatif, les électrons restent toujours dans un même zone. Cette nouvelle a profondément bouleversé mon idée du champ électrique. Donc à présent je suppose que le photon, en plus de sa tâche de messager, est la particule rapide qui transmet l'énergie d'électrons en électrons. Voilà qui expliquerait que l'électricité est aussi rapide que la lumière.
Mais je ne conçois pas encore clairement le procédé de rechargement des électrons.
Une autre chose m'intrigue: comment se fait-il que la lumière rouge qui est la moins énergétique des lumières visibles soit aussi celle qui attire le plus l'oeil alors que le bleu et le violet sont très énergétiques et nous semblent plutôt apaisant?
Ce serait pareil avec le son alors. Les basses nous font plus vibrer parce qu'on perçoit moins bien les hautes fréquences.
En fait je n'ai jamais vraiment étudié de mécanique quantique et mes études d'ingénieur ne me le permettront pas mais cela me passionne depuis un bout de temps. Seulement je me demande si cela vaut vraiment la peine de s'attaquer à l'énorme apprentissage mathématique requis. Au fait comment se déroulent les études de physique à l'université? Est-ce que tout les étudiants font un peu de quantique ou est-ce ce sujet n'est abordé que dans une section bien spécifique dans laquelle on commencerait par plusieurs années de maths poussées?
Si on prend un électron seul, puisqu'il génère un champ il va émettre des photons.
Donc à présent je suppose que le photon,
est la particule rapide qui transmet l'énergie d'électrons en électrons.
Voilà qui expliquerait que l'électricité est aussi rapide que la lumière.
J'ai appris que le générateur fonctionne en faisant tourner un plaque circulaire
(dans laquelle on envoie les électrons à recharger) dans un champ magnétique.
A-t-on besoin d'avoir un courant d'intensité continue pour certaines applications?
mes études d'ingénieur ne me le permettront pas
je me demande si cela vaut vraiment la peine de s'attaquer
à l'énorme apprentissage mathématique requis.
entropik a écrit:D'abord j'aimerais qu'on me définisse précisément à partir de quand on considère un électron comme excité car pour moi les électrons sont toujours en mouvement sur leurs orbitales et même si on arrivait à en isoler, je pense que pour qu'une particule existe, elle doit bouger ou vibrer d'une façon ou d'une autre.
Je suis partis de la définition du champ électrique (càd la mesure de l'influence exercée à distance par des particules chargées) pour en déduire que toute particule chargée possédait un champ et comme il n'est pas précisé que cette particule doit être excitée, j'ai alors supposé qu'un électron seul possédait un champ et donc émettait des photons.
entropik a écrit: Et les ingénieurs de l'état ont leurs écoles militaires bien à part.
J'avais entendu parler d'une simulation qui avait pour but d'expliquer pourquoi le rideau se colle à nous quand on prend une douche. Elle avait duré très longtemps, celui qui la menait avait fait des tas de calculs et au final aucune explication claire et probante n'en était sortie.
C'est justement l'aspect pratique des maths qui m'attire, c'est leur capacité à expliquer des mécanismes imperceptibles avec nos sens -si souvent trompeurs-, interpréter objectivement ce qui est invisible et nous aider à prendre conscience que ce que l'on perçoit et ce que l'on est n'est qu'une infime partie de ce qui existe.
Dominique Lefebvre a écrit:L'électron acquière une énergie potentielle supplémentaire qui provoque un éloignement du noyau
Dominique Lefebvre a écrit: En théorie quantique des champs, une particule est en fait une interaction entre deux ondes.
Donc la définition de Wikipédia: "Dans le cadre de l'électromagnétisme, le champ électrique est un objet physique qui permet de mesurer en tout point de l'espace l'influence exercée à distance par des particules chargées électriquement." est erronée?Dominique Lefebvre a écrit:- la définition d'un champ électrique n'est pas "la mesure de l'influence exercée à distance par des particules chargées".
Donc si je vous suis bien cela voudrait dire qu'un champ généré par un électron au repos ne possède aucune énergie (puisqu'il ne possède pas de photon et que le photon est un packet d'énergie élémentaire)? Mais alors comment fait-on pour le détecter? Je vois mal comment on peut différencier un champ sans énergie de pas de champ du tout. Mais j'imagine que l'on affirme cela rien qu'en sachant qu'il y a une particule chargée, ainsi le champ ne deviendra quantifiable (on pourra y détecter des photons) que lorsque une deuxième particule chargée sera placée dedans. Mais faut-il qu'une particule soit chargée pour subir l'influence d'un champ? Cela dépend sûrement de la particule mais prenons un atome avec plusieurs électrons mais électriquement neutre, sera-t-il influencé?Dominique Lefebvre a écrit:- un électron isolé génére un champ, ce n'est pas pour autant qu'il génére un photon.
Dominique Lefebvre a écrit:- il faut distinguer les champs créés par des charges "immobiles"et ceux créés par des charges mobiles.
Dominique Lefebvre a écrit:- On peut même étudier un champ sans la présence d'une moindre charge (on considère qu'elles sont placées à l'infinie). Un champ sans charge, c'est une onde. Du moins, il se propage comme une onde.
Dominique Lefebvre a écrit:Pour t'en convaincre, prends les équations de Maxwell, qui définissent le champ électromagnétique et pose epsilon=0 (densité de charge) et j=0 (densité de courant). Tu obtiens les équations bien connues div(B) =0, div(E) =0 , rot(E) = -dB/dt et rot(B) = eu*dE/dt.
Dominique Lefebvre a écrit: Si tu cherches l'EDP (équation aux dérivées partielles) qui est satisfaite par chaque champ E et B, tu tombes sur l'équation d'Alembert, qui définit la propagation du champ électromagnétique. Les solutions de cette équation sont des ondes progressives.
flaja a écrit: -> C'est la Roue de Barlow
Pour générer du courant (alternatif) : on fait tourner un aimant devant 3 bobines,
ce qui crée simultanément 3 courants alternatifs déphasés de 1/3 de tour.
Quand on déplace un champ magnétique dans une boucle, la variation du champ crée une différence de potentiel.
Dominique Lefebvre a écrit:Si je lis bien ce que tu écris, je ne suis pas vraiment d'accord.
Les maths n'ont jamais expliquer un phénomène physique, quelqu'il soit. Ce qui "explique" un phénomène c'est un modèle physique, qui met en oeuvre des outils mathématiques. Je mets "explique" entre guillemets parc eque la physique n'explique pas le monde. Elle produit des théories, des modèles qui tentent de reproduire au plus près de la réalité expérimentale le monde que nous percevons. Un modèle n'est pas une explication. Il dit simplement "je constate que cela se produit comme si...".
entropik a écrit:Il est vrai qu'à l'origine le mot explication signifiait: développement destiné à éclaircir le sens. Et je veux bien croire que la physique s'attarde rarement à chercher un sens, tâche qu'elle laissera plus volontiers à la philosophie et aux religions. Mais depuis un deuxième sens au mot s'est ajouté et est plus fréquemment employé pour désigner ce qui rend compte d'un fait, ses motifs et ça c'est la causalité, qui me semble occuper une grande place en physique. On disait que la science s'occupait du "comment" et la religion du "pourquoi". Maintenant je trouve que ça se confond de plus en plus.
Bien sûr il y a toujours un pourquoi ultime auquel seule la religion prétend répondre. Mais le pourquoi remplace souvent le comment et la différence n'est pas toujours claire. Par exemple quand on dit: "pourquoi la nuit est noire?". On répondra la même chose qu'au "comment ça se fait" en expliquant l'expansion de l'univers avec la relativité générale.
Sauf que le pourquoi aura plutôt tendance à entraîner une série d'autres pourquoi jusqu'aux pourquoi ultime: pourquoi l'univers a-t-il été crée?
pourquoi on est là?
pourquoi les choses sont comme ça et pas autrement?
pourquoi 4 forces élémentaire et pas 5?
pourquoi 4 dimensions et pas 20?
auquel la science ne peut répondre bien que des éléments de réponse se dégagent.
Mais j'ai compris votre idée, il y a et il y aura fort probablement toujours des incertitudes qui font que la théorie ne s'accorde jamais parfaitement avec la pratique, une explication n'est jamais qu'une approximation de la réalisation d'un phénomène.
C'est embêtant d'un côté mais de l'autre qu'est-ce qu'on s'ennuyerait dans un monde entièrement déterminé où la surprise n'existerait plus.
entropik a écrit:C'est bien ce que je pensais, donc l'énergie que porte un électron peut varier (tout comme celle du photon).
Ainsi c'est bien l'énergie que porte l'électron en son sein qui est employée lorsque qu'on allume une lampe et il doit bien être rechargé (ou "reénergisé" si vous préférez)
Cela inclut toute particule? Donc les neutrons, protons, gluons, neutrinos,... sont des interactions entre 2 ondes? Mais alors comment sait-on entre quelles ondes?
J'ai toujours pensé qu'à un photon correspondait une seule longueur d'onde et une seule fréquence.
S'il y en a deux comment fait-on? On fait la somme? J'ai du mal à imaginer. Si je prend un photon d'une lumière verte, comme c'est une couleur fondamentale, elle ne peut pas être une superposition de 2 autres couleurs donc il ne pourra lui correspondre qu'une seule onde dans le domaine visible du moins. Mais qu'entend-t-on par interaction entre deux ondes? Qu'est-ce que ça représente "concrètement"? Un échange d'énergie? Un équilibrage entre 2 ondes de fréquences différentes? Ca ne semble pas avoir de rapport avec le principe de superposition quantique puisqu'il précise bien que l'état de position doit être représenté comme une somme d'un nombre infini de vecteurs.
Donc la définition de Wikipédia: "Dans le cadre de l'électromagnétisme, le champ électrique est un objet physique qui permet de mesurer en tout point de l'espace l'influence exercée à distance par des particules chargées électriquement." est erronée?
Donc si je vous suis bien cela voudrait dire qu'un champ généré par un électron au repos ne possède aucune énergie (puisqu'il ne possède pas de photon et que le photon est un packet d'énergie élémentaire)?
Je suppose dons qu'on a définis l'espace occupé par un champ (généré par une particule chargée au repos) en examinant à partir de quand la 1ère charge exerçait une influence sur l'autre. Mais j'ai lu dans un article qu'en MQ cette distance peut varier! Et on a même déjà vu des électrons qui s'attiraient. Ainsi la mesure de l'espace occupé par un champ n'est qu'une probabilité...
Justement les premiers sont des champs électriques et les seconds des champs magnétique il me semble mais étant donné que tout champ magnétique est généré par un courant et que tout courant n'est qu'une conséquence d'un champ électrique, on ne peut avoir de champ qui soit purement magnétique si?
Je suis assez troublé par ces nouvelles informations, comment est-ce que rien (aucune charge) peut engendrer quelque chose (une onde de surcroît)?
Je n'ai pas vu la dernière à mon cours et je ne vois donc pas ce que représente le eu mais pour moi les autres tenderaient plutôt à me convaincre que lorsque les densités de charges et de courant sont nulles, il ne se passe rien puisque les divergences sont nulles et même si les rotationnels sont bien là, rien ne me dit que E et B existent. Désolé je ne suis pas convaincu.
Qu'est-ce qu'une onde progressive? Enfin si c'est trop long, je vais bientôt avoir un chapitre sur les ondes donc je verrai ça. Je ne me souviens pas avoir vu les équations d'Alembert je ne sais pas si c'était au programme mais je me pose des questions sur la propagation des ondes.
Voilà ma conception (sûrement fausse): plus la longueur d'onde est petite, moins les ondes se propageront sur une longue distance et plus vite elles perdront leur énergie en chemin. A l'inverse plus la longueur d'onde est grande plus la propagation se fait sur de longues distance et plus longtemps l'énergie est conservée.
C'est ainsi que je m'explique que nous utilisons les plus grandes longueurs d'ondes pour les communications entre pays et d'autres un peu plus petites pour les communication à l'intérieur du pays.
[\QUOTE]
ça n'a rien à voir. Regarde le fil sur les plasmas et l'ionosphère.Malgré vos explications je n'arrive toujours pas à concevoir comment ça se passe en réalité.
On n'en sait rien ! Comme je l'ai dit précédement, ce n'est pas le but de la physique!La notion de différence de potentiel me trouble lorsque je tente de l'appliquer au système électrique d'un pays.
Que veux-tu dire? Appliquer la notion de potentiel à un système électrique d'un pays?Mais comment fait-t-on pour créer et maintenir une différence de potentiel autrement plus énorme dans un immense réseau câblé?
Serait-ce cette fameuse roue de Barlow la responsable? L'utilises-t-on dans toutes les centrales électriques? Je ne vois pas comment une différence de potentiel se crée dans un tel système.
Dominique Lefebvre a écrit:Avant de répondre à tes remarques, j'aimerai insister sur un fait important: les théories physiques, théorie des champs, mécanique quantique, électrodynamique quantique, ne décrivent PAS la réalité! Elles ne donnent pas d'explication sur ce qu'est un phénomène physique. Elles se contentent de porposer un modèle dont les conséquences et les prédictions correspondent au mieux aux résultats expérimentaux. c'est important de s'en souvenir.
Dominique Lefebvre a écrit:Oui, dans la cadre de la théorie quantique des champs (TQC), n'importe quelle particule est le résultat d'interaction de champs (ou d'ondes).
Dominique Lefebvre a écrit:Je te rappelle que le photon est le médiateur de l'interaction électromagnétique (en TQC du moins!). S'il n'y a pas interaction, il n'y a aucune raison qu'il y ait génération de photons (je n'aborde pas ici le cas de la fluctuation du vide quantique, c'est bien assez ardu comme ça).
Un champ EM ne "possède" pas de photons!
Dominique Lefebvre a écrit:Tu as lu que des électrons s'attiraient!!! J'aimerai bien savoir où tu as lu ça! A moins de leur fournir une énergie suffisante pour qu'ils collisonnent, je n'ai jamais entendu parlé d'électrons qui s'attiraient....
Dominique Lefebvre a écrit:Le champ électrique et le champ magnétique sont les deux composantes d'un champ électromagnétique. Dans certains cas la composante E du champ EM est nulle et donc on observe sa composante B.
Dominique Lefebvre a écrit:Pas du tout!! Dans le vide, une onde, quelque soit sa longueur d'onde, se propage indéfiniment. Elle ne perd son énergie que par absorption ou interaction.
On reçoit bien de la lumière et des ondes radio d'étoiles et de galaxies situées par 10 milliards et plus d'années lumière!
Dominique Lefebvre a écrit:Que veux-tu dire? Appliquer la notion de potentiel à un système électrique d'un pays?
Dominique Lefebvre a écrit:là, je te soupçonne de galèger comme on dit à Marseilles! Tu me dis que tu fais des études d'ingé!
anima a écrit:
Petite annotation perso, ici (en Angleterre), il est possible d'étudier à la fois la physique et la philo en université.
anima a écrit:
La métaphysique ne fait pas vraiment partie ni de la philo, ni de la science. C'est un peu à la base un délire de fou en surdose de cafféine...
anima a écrit:
Le superespace est un délire de mathématicien en surdose de cafféine. D'accord pour un peu plus de dimensions, mais passer de 4 à 20 semble radical. Mais bon, il y A une théorie de supergravité (qui est un gros délire de matheux en manque, mais bon)
anima a écrit:"On ne pourra jamais comprendre l'univers sans avoir toutes les cartes en main" - Franz Kafka
entropik a écrit:Oui je dois admettre que vous avez malheureusement raison, enfin peut-être est-ce mieux comme ça. Mieux vaut qu'il reste encore du mystère quant au véritable déroulement de la réalité. J'aurais dû écouter Einstein... "La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le côté mystérieux de la vie"
Donc concrètement peut-on représenter une interaction de champs avec des "flèches" comme vecteurs désignant des forces et une particule comme 2 vecteurs partageant un même point?
La différence avec le champ gravitationnel s'il était représenté ainsi serait que les points d'application des vecteurs ne seraient pas au centre de systèmes macroscopiques mais sur les électrons? Je suppose que ça ne se fait que sur ordinateur pour visualiser les 3 dimensions. Dommage qu'on ne m'ait jamais montré de simulation virtuelle de champs à un cours j'aurais peut-être mieux compris.
Doit-on imaginer un champ électrique comme un champ de force d'énergie potentielle et un champ magnétique comme un champ de force d'énergie cinétique?
Mais dans un courant électrique il y a quand même bien une interaction entre les électrons non? Ils s'entrechoquent tout le temps donc les photon devrait intervenir en médiateur. Sinon je ne pige pas le rôle de la médiation des photons.
J'ai du mal à concevoir l'énergie électrique. Ne peut-on pas observer, ne fût-ce que virtuellement sur quel support voyage cette énergie lorsque de l'état d'énergie cinétique, elle se transforme en électricité?(toujours par l'intermédiaire d'une rotation non?) Si je comprend bien ce n'est pas l'électron en lui même qui contient l'énergie, c'est son mouvement. N'est-ce pas?
Aussi pourriez-vous me dire s'il y a une interprétation physique du stockage de l'énergie dans nos cellules grâce aux molécules ATP?
Tiens utilises-t-on l'électrophysiologie et la biophysique en médecine? Si oui dans quelle mesure? Existe-t-il des électrophysiologues?
Non je me suis mal exprimé, j'ai lu qu'il existait une probabilité que des électrons s'attirent. Tout comme il existait une probabilité que la distance à partir de laquelle deux électrons interagissent puisse varier. Je crois me souvenir qu'on avait déjà expérimenté cette possibilité mais je ne suis plus sûr.
Ah bon je ne savais pas que c'était possible d'isoler le champ magnétique, je pensais que pour que la composante B soit supérieur à 0, il fallait que la composante E le soit aussi. Mais si on devait représenter la composante B lorsque la composante E est nulle et vice-versa quelle serait la différence? Peux-t-on les considérer et les figurer tous les deux comme des champs vectoriels?
Je ne m'intéresse vraiment aux sciences que depuis peu, je me suis mis au défi de réussir dans les matières où j'ai été le plus souvent mauvais ( sauf en début et en fin de secondaire étrangement) mais je suis encore loin de l'avoir accompli. Qu'à cela ne tienne, je vous remercie de me faire avancer sur cette voie.
entropik a écrit:Ah bon je suis heureux de l'apprendre, moi qui comptait aller y refaire un master si jamais je réussissai mes 5 ans, je suis tenté d'y aller plus tôt. Il y a-t-il des débouchés précis associés à cette formation?
Pourtant elle est définie comme un synonyme de "philosophie première". Je préfère être fou qu'inconscient. Accepter sa vie telle quelle sans poser de question la simplifie peut-être fortement mais je refuse de faire les choses "parce-que c'est comme ça".
Décidément elle porte beaucoup de noms; théorie du Tout, théorie M, théorie des supercordes, modèle standard,... à moins que ça ne désigne pas la même chose? Donc d'après toi cette théorie ne sert à rien, elle ne résoud vraiment aucun grand problème d'astrophysique?
Oui mais aura-t-on un jour finis de nous les distribuer ces cartes?
anima a écrit:
Bien entendu; il n'empèche que la métaphysique (ou la majeure partie de la métaphysique) consiste à rabâcher sur des concepts pseudo-abstraits. "Que se passe-t-il si personne ne m'entend?", "Le temps passe-t-il?" (celle la est intéressante). Cependant, philosophie première...le terme me semble stupide, vu que la philo a été créée en entier, et pas en partie. Il n'y a pas de plus ou moins premier, de plus ou moins important
Pour le moment, non. Je persiste et je signe, cette théorie a été pondue par un fou, et n'a pour le moment aucune application (je parle spécifiquement de la supergravité à 11 dimensions, et non pas de la théorie M en général).
Cependant, peut-être qu'un jour...
Dominique Lefebvre a écrit:Le mot "encore" est sans doute de trop! Je pense que la réalité, telle que tu sembles la concevoir, l'absolu, n'est pas atteignable par la physique.
Dominique Lefebvre a écrit:En passant, si tu t'intéresses à la physique, je te recommande chaudement le cours de physique de Feynman.
Dominique Lefebvre a écrit:Non, les champs électriques et magnétiques sont deux champs vectoriels qui composent le champ électromagnétique.
Dominique Lefebvre a écrit:En circulant dans un conducteur résistif, le courant électrique produit de l'énergie thermique, de l'énergie lumineuse (liée à la précédente) et un champ électromagnétique (donné par les équations de Maxwell).
Dominique Lefebvre a écrit:Avant d'essayer d'appréhender le courant électrique du point de vue quantique (ce qui n'a pas beaucoup de sens), je te propose d'en rester à sa signification mésoscopique ou même macroscopique.
Dominique Lefebvre a écrit:Discuter de la tentative d'unification vs. la théorie de l'émergence pourrait aussi être un sujet intéressant de métaphysique...
entropik a écrit:Oui c'est juste mais il n'empêche qu'on tend chaque jour un peu plus vers cet absolu intouchable comme une limite qui tend vers l'infini. La connaissance a quand même fortement évoluée depuis le début de l'humanité et aujourd'hui il semble impossible de récolter toutes les cartes distribuées en une seule vie.
Merci du conseil je me disais justement qu'il fallait que je reprenne la recherche de bon livres de physique, je ne savais pas que l'on devait toute l'électrodynamique quantique actuelle à ce Feynman.
Mais est-ce que les champs électriques, magnétiques et électromagnétiques ont chacun des propriétés mathématiques différentes? Et les notions d'énergie potentielle et cinétique doivent quand même intervenir quelque part non?
Est-ce qu'il est juste de voir le champ électrique comme une ou plusieurs charges; soit au repos -qui constitueraient l'énergie potentielle-, soit en mouvement pour générer un courant -qui constituerait l'énergie cinétique-?
Peut-on distinguer dans les calculs les composantes électriques et magnétiques aussi bien en électrocinétique qu'en électrostatique et en électromagnétisme? Enfin il faut voir si ça a un intérêt comme en magnétostatique j'imagine.
Mais cette énergie lumineuse produite ne doit pas nécessairement appartenir au domaine visible je suppose.
Mais les lois de l'électricité décrivent-elles le courant à une échelle mésoscopique? n'est-il pas étudié au niveau microscopique en MQ et en électrodynamique? Pourtant n'y a-t-il pas toute une théorie pour les semi-conducteurs?
Tiens qu'est-ce donc que la théorie de l'émergence? et en quoi fait-elle concurrence à la tentative d'unification?
J'ai entendu parler de l'espace de Minkowski dans un documentaire et je me demande si cette théorie est utilisée ailleurs que dans les accélérateurs de particules ou en astrophysique.
Doit-on dans l'industrie ou par exemple en électrodynamique tenir compte de la courbure de l'espace-temps pour faire les calculs (sinon même pas dans des cas précis)?
Mais cet espace minkowskien peut-il être utilisé pour désigner des champs étant donné qu'il n'est pas continu? (si j'ai bien compris il existe des zones inobservables tant qu'on ne se déplace pas à une vitesse proche de celle de la lumière donc il y a discontinuité).
Et avec la théorie de l'espace-temps on ne peut plus représenter le champ gravitationnel comme un champs vectoriel car il serait sensé désigner des forces alors que la gravitation n'est plus considérée comme un force mais comme une propriété géométrique de l'espace-temps. Alors peut-on faire des représentations géométriques de la gravité avec l'espace minkowskien? J'ai cru comprendre qu'il n'était utilisé qu'en relativité restreinte alors as-t-on encore un autre espace pour la relativité générale? Sinon n'en as-t-on pas besoin?
Pensez-vous que le bit quantique sera l'outil de calcul du futur ou trouvez-vous son issue très incertaine?
Sauriez-vous me dire si le chapitre que j'ai vu en math aujourd'hui càd les espaces euclidiens réels et hyperréels à n dimensions puisse avoir une quelconque application en physique ou autre?
Dominique Lefebvre a écrit:Cet espace est un espace non euclidien, utilisé pour mettre en oeuvre la théorie de la relativité générale. Rien d'ésotérique.....De quelle théorie parles-tu, de la RG?
Dominique Lefebvre a écrit:Mais c'est la base même de l'électromagnétisme! Dans cette discipline, on travaille sur un espace vectoriel euclidien (i.e. continu!). les équations de Maxwell sont définies dans un espace vectoriel de géométrie euclidienne.
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